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SUR LES MACHINES A VAPEUR
en tôle dans lesquelles la vapeur se produit à une pression de 2 à 4. atmosphères; D'abord ces chaudières étaient courtes, avaient des fonds hémisphériques et des tubes intérieurs pour le foyer
ou le retour de fumée ; maintenant elles sont longues, à fonds plats, montées sur châssis en fonte,
et à foyer extérieur. Ces dernières ont 7-,00 de longueur sur orn,o8 de diamètre, et sont formées
de tôle de 7 millimètres de diamètre. Elles ont des fonds plats en fonte de o-,4o d'épaisseur, les-
quels sont assemblés au moyen de clous de 20 millimètres de diamètre. Ces fonds portent le trou d'homme , les soupapes de sûreté, rondelles fusibles et robinets indicateurs. Cette forme importée d'Amérique est très-avantageuse en ce qu'elle rend les chaudières faciles à déplacer et permet de les retourner quand la partie exposée au feu commence à se détériorer. Ces chaudières ont la force de 8 chevaux. Lorsque plusieurs sont employées à la fois, elles sont placées sur un même foyer et réunies ensemble par tin tuyau qui fait que l'eau se tient toujours au même niveau dans chacune. Ces tuyaux se dilatent avec la tôle, et le tout se maintient bien ; le seul inconvénient de ce système, c'est que quand un accident arrive à l'une des chaudières, il faut tout arrêter; les remplacements ou réparations sont d'ailleurs
de peu de durée.
2" D'un cylindre horizontal à vapeur dans lequel
se meut un piston plein à garnitures métalliques dont la tige est maintenue horizontale par une boîte à étoupes qu'elle traverse, et par une prison avec collets en cuivre courant sur deux tiges de ler qu'elles embrassent, ou avec glissoirs en fonte courant entre deux bandes d'acier. Ce piston re-
A CYLINDRE HORIZONTAL,
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çoit son mouvement alternatif d'une boîte supérieure à tiroir horizontal qui reçoit la vapeur de la chaudière et la transmet successivement audessus et au-dessous du piston. La vapeur, après avoir produit son effet ,.était d'abord échappée directement dans l'air ; aujourd'hui elle est envoyée dans la partie supérieure de la bâche à eau, où elle échauffe l'eau destinée à l'alimentation , puis de là dégagée dans l'air. L'introduction de vapeur dans le cylindre est réglée par un robinet à poignée que manuvre à volonté le machiniste.
Le mouvement alternatif du tiroir était pri-
mitivement transmis à l'arbre de couche par l'intermédiaire d'un excentrique àlongue tige et d'une
bielle, à un système de leviers liés à la tige du tiroir. Mais outre que la longueur de la tige rendait celle-ci trop lourde ou trop peu solide, la position du centre du levier était telle qu'il n'y avait pas égalité parfaite dans les mouvements des
deux soupapes. Aujourd'hui la tige de l'excentrique réduite à moitié communique son mouvement à un axe intermédiaire qui le transmet à la bielle du tiroir à l'aide d'un mouvement de sonnettes.
3' D'un deuxième cylindre horizontal servant de pompe d'alimentation, et ayant la tige de son piston plein liée d'une manière invariable à la tige du piston du cylindre à vapeur. Cette pompe élève l'eau dans une bâche où elle est échauffée par la vapeur perdue, et l'alimentation est réglée par un robinet placé à l'extrémité du cylindre aspirateur. 4° Enfin d'une bielle articulée sur la tige du .
piston par une de ses extrémités, et fixée de l'autre
à la manivelle d'un arbre horizontal auquel elle