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ANALYSE
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dans l'alumine, dont la quantité s'est ainsi trouvée accrue de beaucoup. Au moyen d'une réduction
convenable, tant sur l'alumine que sur l'oxyde plombique, l'acide phosphorique trouvera facilement sa place dans l'analyse de M. Berzélius. Le chlore, qui n'est pas non plus mentionné, a dît se dégager en partie à l'état de chlorure plombique , pendant que le minéral était chauffé pour le dosage de l'eau. 1.1 faudrait Clone réduire un peu la proportion de cette dernière. M. Dufrénoy a donné récemment une analyse d'un plomb- gomme provenant de la mine de Nuissière (Pthône) (Annales des mines, 1835, t. 8 ). Cette analyse constate positivement, bien qu'en faible quantité, la présence de l'acide phosphorique dans le minéral; d'après les détails de l'opération, j'ai cru reconnaître que M. Dufréà noy, , regardant l'acide phosphorique comme accidentel dans le l'état de mélange purement plomb-gomme, n'a pas pris les précautions nécesl'asaires pour séparer complétement cet acide de exactitude. Je suis, lumine, et pour le doser avec en outre, porté à croire que la silice, indiquée dans
cette analyse, n'est autre chose qu' un sur-phosphate de plomb et d'alumine , dont j'ai déjà parlé, et qui. trouble toujours la liqueur lorsqu'on dissout dans
l'acide nitrique les phosphates de plomb aluminifères.
Si , comme j'ai lieu de le croire, les résultats que j'ai obtenus sont exacts, on sera nécessairement amené à changer la formule adoptée jusqu'à ce jour pour le plomb-gomme.
Je ferai remarquer d'abord que l'analyse de
M. Berzélius et celle de M. Dufrénoy s'accordent avec la mienne sur un point important, savoir
DU PLOMB GOMME.
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que l'oxygène de l'eau est à l'oxygène de Palumine comme 1 est à 1. Ce rapport deviendra plus exact dans les deux premières anali,ses, si, mm je l'ai indiqué, l'on consent à ré - uire la propor-
coe
tion de l'alumine nécessairement accrue par le poids de l'acide phosphorique. Je suis donc porté Ù supposer, dans le minéral, l'existence d'un hydrate aluminique de la formule : Al -1- Aq; maintenant, si l'on considère que l'oxygène de l'oxyde plombique et de la chaux réunis, et l'oxygène de l'acide phosphorique sont dans le rapport de 3 à 5, l'on pourra, ce me semble, en composer un phosphate plombique de la formule Ph' F5; la présence bien constatée du chlore vient encore à l'appui de cette opinion ; l'analyse se traduirait donc ainsi
Chlorure plombique. Acide phosphorique. Oxyde plombique. .
0,0227 0,0806 0,3510
Chaux
00080 .1
Alumine Eau Oxyde de fer Acide sulfurique
0,3432 0,1870 0,0020 0,0030
Oxygéne.
Rapports.
0,0451 0,0273
3
0,1602 0,1662
t? 4?
0,9975
Le plomb-gomme serait alors considéré comme une combinaison de phosphate plombique et d'hy-
drate aluminique , dans le rapport de i à 4, et qui serait représentée par la formule : Pb' P5 ±4. (Al + Aq). Les résultats que j'ai obtenus en'analysant par la méthode déjà décrite les plombs phosphatés aluminifères de Huelgoat, permettent également de conclure que l'eau et l'alumine contenues dans