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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
3° Le fer spathique, spatheisenstein. 4° Le fer oxydulé , magneteisenstein. Les deux premières espèces sont de beaucoup les plus abondantes. La nature des gisements n'est pas moins variée que celle des minerais, on connaît Des minerais en amas dans le calcaire subordonné au terrain de grauwacke. 2° En couches ou en amas couchés, en relation avec des couches de blatterstein à schiste verdâtre amygdaloïde, analogue àla roche nommée S chactl-
ste2n dans le pays de Nassau .et désignée par M. de Bonnard sous le nom de spilite variolé. 3° En véritables filons principalement dans le ornfels qui entoure comme d'une ceinture le noyau granitique constituant le Brocken; 4° En couches dans le terrain jurassique, c'est le minerai nommé rothmergeleisenstein , il renferme un grand nombre de bélemnites et passe pour être phosphoreux. Tous ces minerais sont en général assez riches mais une circonstance fâcheuse qui leur est commune à tous, c'est qu'ils contiennent des substances nuisibles à la qualité de la fonte. De là vient
qu'on est obligé de faire de la fonte grise même pour l'affinage, et qu'on ne fait nulle part la distinction entre la fonte de moulage et la fonte de Préparation des minerais. Grillage,
forge. On grille toujours le minerai en morceaux, soit
pour chasser l'eau et l'acide carbonique, et une partie du soufre, soit pour rendre le minerai plus -facile à pulvériser et plus perméable aux gaz carbonés. 11 paraît que cela est surtout nécessaire pour le minerai nommé eisenkiesel, qui est un oxyde rouge très-compacte, agrégé par un ciment
DANS LES USINES A PER DU HARTZ.
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siliceux. jetés crus dans le fourneau, les morceaux
se réduiraient trop lentement et arriveraient au point de fusion avant que la réduction fût complète. Dès lors une partie de fer se scorifierait avec la silice dont le minerai est intimement mélangé. Le grillage a lieu en tas, on stratifie le minerai avec du charbon menu, et on met le feu en appliquant contre le pied des tas des laitiers sortant du haut-fourneau. Le grillage d'un tas de 6 à 7 mètres de longueur, 4 de largeur et 2 de hauteur dure quinze jours. On grille deux fois le fer spathique, c'est-à-dire qu'après la première opération on trie les morceaux imparfaitement grillés et on les emploie dans la formation d'un nouveau tas avec du minerai cru, en ayant soin de
les placer principalement à l'extérieur. La consommation de combustible est de 5 à 6 p. ofo du poids du minerai cru, on n'emploie que les menus débris des haldes dont on trouverait assez difficilement à tirer un autre parti. La perte du minerai en poids varie de o à io, 20 et même 3o p. o/o. Le grillage a pour effet de faciliter le bocardàge auquel sont soumis indistinctement tous les minerais en morceaux. Ce bocardage a lieu à sec. Un bocard se compose de trois pilons qui frappent sur une plaque de fonte. On réduit le minerai en morceaux d'autant plus petits qu'il est plus compacte et plus réfractaire. Le bocardage a pour but principal de faciliter la formation du lit de fusion. On mélange souvent
un très-grand nombre d'espèces différentes, on les stratifie uniformément et par couches minces avec le fondant. Ce procédé facilite sans doute les réactions chimiques qui doivent avoir lieu dans le haut-fourneau; mais aussi on a le désavantage de
Bocardage.
Formation du lit de fusion,