Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 141]

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DU PAYS DE MANSFELD.

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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX

sole de ces fourneaux est plate, un peu inclinée vers la porte de travail ; la chauffe est placée sur le côté. La voûte est très-surbaissée ; elle n'est qu'à 8P0' au-dessus de la sole ; celle-ci a une forme quadrangulaire ; le -côté antérieur est déversé vers la porte pour faciliter le travail dans toutes les parties du fourneau ; elle a 71'. 6P0. de large et 7P. ioP° de profondeur. La grille a at"' de

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de 2 à 2 quintaux. La flamme, en sortant du fourneau, va circuler dans des conduits en briques recouverts de plaques de fonte et qui chauffent les

séchoirs. Les seuls outils dont on se serve sont une pelle en fer, un râble et un râteau à 4 dents écartées de on', o. Ces outils ont on',6o de largeur et 3ude longueur; ils sont terminés par un long manche en bois.

La farine retirée du fourneau est humectée

largeur et 6 P' de longueur; la voute qui la recouvre est à 18 P°' de hauteur. Elle est séparée de la sole

lorsqu'elle est encore chaude; elle est élevée ensuite au premier étage, où elle est soumise au pétrissage.

sole ; le passage de la flamme a 1P. de hauteur. Il y a des fourneaux simples et doubles ; ceux-ci

Cette matte grillée, traitée par l'eau régale, m'a

par un pont de 6P;

hauteur au-dessus de la

ne diffèrent des premiers que parce qu'ils ont deux soles entièrement semblables et superposées ; la flamme passe de l'une sur l'autre et s'échappe ensuite par la cheminée qui est alors au-dessus de la grille. Le minerai chargé sur la sole supérieure éprouve un commencement de grillage et tombe ensuite, par un trou bouché par un tampon d'argile, sur la sole inférieure. La porte de chaque fourneau est garnie d'une plaque en fonte qui forme un seuil saillant, et d'un rouleau en fonte sur lequel reposent les outils pendant le travail. Pour faire le chargement, on appuie sur ce seuil une espèce de table légère en tôle sur laquelle on

place la farine crue, on l'introduit ensuite dans le fourneau avec une pelle en fer ; on décharge en amenant sous le seuil un petit chariot en tôle dans lequel on fait tomber, au moyen d'un râble, la farine déjà grillée. On charge dans les four-

neaux de chaque espèce 3 quintaux de farine crue ;

on brûle sur les fourneaux à 2 soles, 45 fagots en 2 heures-4-r , et, sur les fourneaux à une sole go fagots en 4 heures. La mesure de 6o fagots pèse

Grammes.

donné sur 5 grammes : sulfate de baryte. . . . 0,66 Par l'acide muriatique, 5 grammes donnent sulfate de baryte. 0,52 Correspondant à une quantité d'acide sulfurique tout formé , égale à 0,178 Il reste pour la matte non décomposée : sulfate de baryte 0,14 et soufre 0,019 La matte crue renfermant 24,2 p. 0/0 de soufre, la quantité de matte non décomposée est, sur 5 grammes 0,078 Soit 1,5 p. 0/0. Ce résultat est un cas extrême, mais la proportion de matte non grillée ne dépasse pas 4 à 5 p. (Vo.

L'argent se trouve dans la matte grillée, pour la plus grande partie, à l'état métallique; l'ammoniaque n'enlève qu'une très-faible quantité d'oxyde d'argent, qui se trouve probablement à l'état de sulfate. La matte crue a donné à l'essai. Et la matte grillée

.

.

.

0,09225 d'argent. 0,00265

Les fumées du grillage, qui se composent en grande partie de chaux introduite dans les chenu-