Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 216]

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428 CHIMIE. que quelques centièmes de cuivre, il est très-dif-

EXTRAITS.

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ver de le laver ; on le fait sécher à 1060, et on le

ficile de doser ce métal avec exactitude par la voie sèche, et les procédés ordinaires de la voie humide sont très-compliqués lorsqu'il se trouve en même temps du plomb, de l'argent, de l'antimoine, etc. M. Sefstroem a introduit, à l'École des mines de Falun une méthode simple et qui réussit trèsbien dans tous les cas; cette méthode consiste en général à traiter la matière à essayer par l'acide sulfurique, et à précipiter ensuite le cuivre dissous .au moyen du fer métallique. On met 5 gr. de la matière réduite en poudre fine dans une fiole dont on a coupé le col, et l'on

pèse. Pour faire l'essai des schistes cuivreux il convient

de les griller préalablement, afin de brûler le bitume. Il est bon quelquefois de verser un peu d'eau régale sur la matière desséchée avant d'y ajouter la seconde dose d'acide sulfurique; mais cela est rarement nécessaire pour opérer la dissolution

complète du cuivre.

Lorsque les matières à essayer renferment de l'antimoine, comme les abstrichs , il s'en dissout une petite quantité, qui se précipite avec le cuivre et qui lui donne une teinte brun noir. Dans ce cas on traite le cuivre obtenu par quelques gouttes d'acide nitrique , après l'avoir pesé, on lave par décantation l'acide antirnonieux qui se produit, on le dessèche, on le pèse, on calcule la quantité d'antimoine métallique à laquelle' il correspond, et l'on calcule la proportion du cuivre par diffe-

verse dessus une once d'acide sulfurique. On chauffe à l'ébullition et jusqu'à complète dissolution ; puis l'on fait tomber une vingtaine de

gouttes d'acide sulfurique sur le résidu , on délaye dans environ un litre d'eau bouillante, et on filtre. Tout le cuivre se trouve dans la disso-

lution. Pour le précipiter on se sert de barreaux de fer de 8 à 9 pouces de long et de 7' de pouce d'épaisseur. Ces barreaux doivent être bien polis.

icence.

Au moment où l'on veut s'en servir il faut les faire chauffer sur le bain de sable après les avoir enve-

56: Note sue- l'ANTIMOINE; par M. Capitaine.

(Journ. de Pharm., t. 25, p. 516.)

loppés de papier, et il faut les plonger chauds dans:la:liqueur. Au bout d'une heure et demie

L'antimoine parfaitement pur, tel qu'on l'eXtrait de l'émétique, conserve tout son éclat métallique après qu'il a été fondu au chalumeau, tandis que l'antimoine du commerce devient terne ou même tout il.fait noir. L'antimoine complétement débarrassé d'arsenic, mis en poudre sur un charbon incandescent, répand des vapeurs blanches tout à fait inodores, tandis que, pour peu qu'il renferme d'arsenic, ces

la' précipitation est complète, et si la dissolution a été suffisamment étendue et a été maintenue -chaude, le cuivre n'adhère pas au fer, ou du moins s'en détache très-aisément à l'aide d'un pinceau. On lave le cuivre par décantation à diverses reprises, et l'on en sépare, par ce moyen, la petite quarititâ de charbon quik:Se détache des barreaux de fer, puis on le met sur un filtre taré pour ache-

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