Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
EMPLOI DE L AIR CHAUD
458
foyer. La buse est reculée de 5 à 6 centimètres, pour que le courant d'air rafraîchisse l'extrémité de la tuyère. Celle-ci a une inclinaison un peu variable pour un même feu, suivant la nature de la fonte, et très-variable d'un feu à l'autre suivant la pratique de l'ouvrier; elle est en général entre o et 200.
La sole repose sur deux bandes de fer parallèles,
entre lesquelles est ménagé un petit canal dans lequel on fait couler un filet d'eau quand il est nécessaire de rafraîchir la sole. L'étirage se fait au moyen de marteaux à rabat et à soulèvement , pesant 200 à 240 kil. La tête du marteau est en fonte ou en fer forgé, avec panne en acier. La levée du marteau est de o,6o om,75.
DANS LES USINES A FER DU DARTZ.
459
montage du feu; il a pendant la semaine la surveillance de la tuyère et de la machine soufflante:
le marteleur est chargé du marteau et de ses accessoires. Une opération durant cinq à six heures, les ouvriers se relèvent à cet intervalle. Le maître travaille avec un des chauffeurs, et le marteleur avec l'autre. Tous les ouvriers sont présents au moment où on retire la loupe. Pendant que le marteleur , aidé des deux chauffeurs, cingle la loupe , le maître charge la fonte pour l'opération suivante, et place dans le feu les lopins provenant de ce cinglage; ensuite ceux dont le poste vient de se terminer se retirent. Voici en quoi consiste le travail d'un poste
Quand l'affinage est complet, l'ouvrier ( le maître ou le marteleur), enfonçant son ringard par-dessous la loupe, la soulève et la détache compiétement de la sole ; les chauffeurs la saisissent avec des ringards à crochet et la font tomber sur
La quantité d'air fournie par minute à un feu d'affinerie est assez mal connue, et, du reste, variable et croissante du commencement à la fin de l'opération. On ne connaît rien sur la pression. A défaut d'expériences précises, j'ai pris les dimensions d'une machine soufflante à pistons, alimentant deux feux d'affinerie, et j'ai compté à plusieurs reprises le nombre de coups par minute. J'ai trouvé pour résultat moyen que la course des pistons engendre par minute une capacité de
par-dessous, ils la soulèvent et la placent sur la table. On la cingle d'abord très-lentement et toujours au même point, afin de,faire jaillir les scories par tous les points de la surface; bientôt on
tant pour la machine un effet utile de 6o p. 0/0, cela fait 4'1.'0 u i5pourla quantité moyenne d'air nécessaire à l'alimentation d'un feu, résultat qui se rapproche beaucoup du nombre indiqué dans la Métallurgie de Earsten.
par minute. La loupe prend la forme d'un parallélipipède grossier. On la coupe, au moyen d'un hacheron sur lequel on fait agir le marteau ,en cinq lopins : le premier, correspondant à la partie de la loupe qui se trouvait près du contrevent,
cinq ouvriers : un maître , un marteleur, deux eliatiffeurs et -un aide. Le maître est chargé du
le feu, en l'exposant un peu au courant d'air;
3m.c-05, ou 6111.c., 8525 pour chaque feu. Admet-
Le personnel d'un feu d'affinerie se compose de
le sol de l'usine. On la bat avec un marteau à main, on la traîne au .pied de l'enclume, et, au moyen d'une longue barre de fer qu'ils passent
augmente la rapidité du cinglage jusqu'à Io° coups
est le moins bien affiné ; on le porte de suite dans les trois suivants sont mis de côté et recouverts de