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E MPLOI DE L'AIR CHAUT)
DÇA NS LES USINES A PEP, DU 11AliTZ.
avec une allure extrêmement crue , et le fer, malgré l'addition de scories douces et de battitures , ne voulait pas prendre nature. Chaque fois qu'on portait la masse devant la tuyère, elle fondait ra-
de sorte qu'elle dure même plus longtemps qu'a l'air froid. En outre , l'opération est abrégée parce que la fonte s'épaissit plus promptement au fond du creuset , ce qui permet de diminuer l'intervalle entre deux soulèvements. Les tableaux qui suivent renferment les résultats du travail à l'air chaud et du travail à l'air froid de différents
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pidement et retombait au fond du creuset presque aussi crue qu'auparavant. En un mot, rencontrait:, mais à un degré extraordinaire, les difficultés qui se présentent avec une fonte trèsgrise, qui devient trop liquide. On y appliqua le même remède, c'est-à-dire qu'on diminua la profondeur du feu de i ou 2 pouces, et qu'on rendit le vent plus rasant. La durée de l'affinage fut notablement augmentée, mais comme le forgeage fut plus prompt qu'a l'air froid , la durée totale d'une
opération resta à peu près la même dans les deux cas.
On a fait des essais pour affiner à l'air froid, et employer l'air chaud seulement pendant rayalage et le forgeage. Nous reviendrons plus loin sur ce sujet. Un.inconvénient grave qui a signalé l'emploi de l'air chaud, c'est la rapidité avec laquelle les tuyères et surtout la sole ont été mises hors de service. A Xënigshütte , par exemple, la sole a dâ être renouvelée tous les deux ou trois jours, au lieu de durer une semaine comme à l'air froid. Il en résultait des pertes de temps considérables qui ont fait renoncer à employer l'air chaud dans cette usine. On y a remédié à Rübeland et dans quelques autres usines en établissant la sole sur une caisse
en fonte, dans laquelle circule l'air et dans laquelle on peut au besoin faire arriver de l'eau. La sole se trouve ainsi constamment rafraîchie; on peut maintenir le dessous au rouge sombre,
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feux d'affinerie.
Les feux d'affinerie de Kiiiiigshiitte sont au nombre de huit. Deux d'entre eux sont desservis par une machine soufflante à deux cylindres et à double effet. Chaque piston a om,74 de course et om,88 de diamètre, et fait moyennement neuf oscillations doubles par minute. Les six autres feux sont desservis chacun par deux soufflets en bois, soufflant par des buses distinctes. Les deux
premiers seulement sont munis d'appareils à chauffer l'air. Cet appareil se compose de six tuyaux, horizontaux suspendus à environ un mètre
au-dessus du foyer. On emploie la méthode dite Durchbrechfrischen. On n'a pas observé de différence bien sensible
dans la nature de la fonte à l'air froid et à l'air chaud. Il n'y en a pas eu non plus, comme le montrent les nombres: ci-après, entre l'affinage à l'air froid et l'affinage à fair chaud. froid.
Air chaud.
79,2 Fer obtenu popr 100 de fonte. 77,9 à 80,4 Charbon cou,sommé pour 100 157 15$ a 169 de fer Economie de combustible 3,7 p. 0/0. Augmentation dans le rendement, en moyenne 0,05.
Le fer avait dans les deux cas les mêmes qualités ; mais comme une opération durait un peu
Usine de Kenigshil Lie.