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DANS LES USINES A FER DU UMM.
EMPLOI DE L'AIR CHAUD
de 1835. Un autre essai particulier à cette usine est celui de la vapeur d'eau. Il y a environ dix ans on avait fait au haut-fourneau de Schierke actuellement détruit, des essais analogues dont les résultats avaient été, dit-on, extraordinaires. La production du fourneau avait presque doublé, et l'allure du fourneau était devenue extrêmement chaude. En employant la vapeur d'eau dans le feu d'affinerie on espérait deux résultats, une plus haute température et une purification plus com-
plète du fer. Il est probable que l'eau est décomposée, tant par le carbone que par le fer,
et qu'il y- a de l'hydrogène mis -à nu. Celui-ci se dégage, et, se trouvant au milieu d'un excès d'oxygène , reforme aussitôt de l'eau; mais il ne s'ensuit pas qu'il doive en résulter dans le foyer une plus haute température, il en résulte simplement
il n'y a peut- être d'avantage à attendre que si on utilisait cette une flamme plus longue,,
,
,
flamme. Quant au second résultat, la purification
plus complète du fer, il n'y a que l'expérience qui puisse prononcer sur cette question. La pirG-
duction de la vapeur a lieu dans une caisse en fonte de o,4o de largeur et om,5o de hauteur, fermée par un couvercle et placée sur un support en fonte au-dessus du foyer et à côté de l'appareil à chauffer l'air. Le couvercle est muni. de deux tubulures d'où partent deux tuyaux : l'un , que l'on peut fermer par un robinet, sert à l'alimentation, l'autre conduit la vapeur aux tuyères. Ces tuyaux sont en cuivre sur une petite longueur à partir de la caisse , le reste est en plomb. On n'a pas fiât d'expériences pour déterminer la quantité de vapeur injectée dans un temps donné. Les premiers jours on employa la vapeur d'eau
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pendant ,toute l'opération , mais on vit. bientôt qu'il fallait l'abandonner pendant le forgeage ; ce qui semble indiquer que le résultat est plutôt une diminution qu'une augmentation de température. Le reste du temps , on ne donna la vapeur d'eau
qu'au moment du premier soulèvement. Il en résulta un affinage prompt, et on obtint un fer de bonne qualité bien homogène.On ne fut obligé de soulever que deux fois avant l'avalage , au lieu de trois et même quatre fois. A l'air froid et sans vapeur d'eau, on obtenait autrefois les résultats suivants Rendement de la fonte Consommation de charbon.
72,25 p. 0/0. .
2,69 mesures.
Le poids d'une mesure varie de 6o à ioo suivant l'essence du bois.
C'est donc toujours au moins 16i'de charbon pour ioo de fer en barres. A l'air chaud, et sans vapeur d'eau, on avait 75,27 p. 0/0. Rendement de la fonte Charbon consommé pour 100 livres de fer 2,50 mesures, au moins 150 livres.
A l'air chaud, avec vapeur d'eau, ou a Fer obtenu Our 100 livres de fonte. .
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Charbon consommé pour 100 livres de fer. au moins 158 livres.
75,85 P. 0/0. 2,63 mesures,
Des pornbres précédents on déduit Augmentation de rendement en passant 3,02 De l'air froid à l'air chaud et. sec 3,60 De l'air froid à l'air chaud avec vapeur d'eau. . . De fair chaud sans vapeur à l'air chaud avec vapeur 0,58 Économie de combustible dans les mêmes cas, ± 7,06 p. 0/0, + 2,23 p. 010, --,- 5,20 p. 0/0.
On voit qu'il n'est pas résulté de l'emploi de la vapeur d'eau de grands avantages économiques; le principal parait être dans l'amélioration de la qualité du fer.