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DANS LE5 USINES A FER DU
EMPLOI. DE L'AIR, CHAUD
HATiTZ.
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sidérable de produit :journalier. Je m'appuierai
avoir lieu, et dans le sécondil y aurait du combus-
pour cela sur les remarques suivantes i° A mesure que la quantité d'air lancée dans un haut-fourneau , dans un temps donné , aug-
tible brûlé inutilement.
mente, la quantité de chaleur développée dans l'ouvrage augmente jusqu'à une certaine limite au delà de laquelle elle diminue. Le maximum correspond au point où , ajoutant un petit excès d'air, la chaleur qu'il enlève est égale à la chaleur développée par la portion qui se brûle. Au contraire, la chaleur des parties supérieures du four-
neau augmente indéfiniment avec là quantité d'air. 2° Pour un même poids lancé dans un fourneau, et à pression égale.; la fraction qui s'en brûle aux environs de la tuyère est d'autant plus grande que
cet air est lancé à une plus haute température. 3° Comme conséquence des deux remarques précédentes, le point auquel une augmentation de
vent cesse d'augmenter la température de l'ouvrage correspond à une quantité de vent d'autant plus grande que la température de ce vent est plus élevée.
4. Étant donné un haut - fourneau, le rapport du poids des matières à fondre au poids du charbon, la pression et la température de l'air, il y a une limite inférieure et une limite supérieure au poids d'air à lancer par minute dans ce fourneau; il faut que la température; de l'ouvrage soit convenablement élevée et en même temps que b température des régions supérieures ne soit pas trop
basse, ce qui aurait lieu si on lançait trop peu d'air; ni :trop élevée , ce qui aurait lieu si on lançait trop d'air. Dans le premier cas, la réduction et la préparation des matières ne pourraient pas
Supposons qu'Un fourneau marchant à l'air froid consomme un poids d'air A par minute, le rapport du poids du minerai au poids dti charbon étant B,
et qu'ensuite on ait marché à l'air chaud en lan_çant un poids d'air A', et que le rapport du Mine-
rai au charbon soit devenu B'. Supposons la pression de l'air chaud égale ou supérieure à celle de et l'air froid ; supposons en même temps B>I3'. Nous sommes ainsi dans le cas des four neaux dont nous avons parlé précédemment. Cherchons les limites inférieure et supérieure de la quantité d'air chaud que l'on peut lancer dans le fourneau. Il est clair d'abord que la limite inférieure est plus petite que A' puisque A' satisfait à la condition. Je dis que la limite supérieure est plus grande que A. En effet, puisqu'avec le poids A d'air froid, la température des parties Moyenne et supérieure du fourneau n'est pas trop élevée, elle le sera encore moins avec le même poids A d'air chaud, et d'un autre côté elle le sera assez puisqu'elle sera plus élevée qu'avec le poids A' avec lequel cette condition est déjà remplie par hypothèse.
On pourra donc, sans changer le rapport B, la pression et la température de l'air chaud, en souffler un poids A et être certain d'avoir entre la température de l'ouvrage et celle des parties moyenne et supérieure du fourneau des proportions convenables, ou plutôt on pourra augmenter un peu le rapport B'. On aura alors une certaine économie de combustible (différente en général du maximum possible), et en même temps une augmentation dans la production journalière; car puisqu'on