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AU CHALUMEAU.
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ESSAIS
Lorsqu'il y a des sels métalliques mélangés avec les sels de plomb, il devient nécessaire d'exé-
cuter un grillage préliminaire en tout semblable à celui qui a déjà été décrit. On ajoute alors, à quintal de la matière, après le grillage, ioo milligrammes de soude et 40 à 5o milligrammes de borax. 3' Matières plombeuses oxydées libres ou combinées avec des sels organiques. L'essai des matières de cette classe n'exige aucun détail particulier; il se lait dans un creuset brasqué ,avec addition, pour i quintal, de ioo milligrammes de soude et 25 à 5o milligrammes de borax, suivant la nature plus ou moins réfractaire des parties étrangères. 40 Alliages et combinaisons du plomb avec le tellure et le sélénium. Parmi ces substances, M. Plattner n'a eu l'occasion d'essayer que le séléniure de plomb. Il a très-bien réussi en employant, pour '00 milligrammes 3o à 5o milligrammes de fer. 150 3o 20 50
de soude. de borax. d'acide tartrique. de sel marin. Essais d'étain. Les essais d'étain ne peuvent pas être exécutés avec une exactitude complète
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par voie sèche seulement, lorsque les matières stannifères renferment d'autres métaux. Il faut exécuter alors une partie des opérations par voie
humide. Lorsque les matières sont sulfurées ou mélangées de sulfures, il faut exécuter un grillage pré-
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liminaire par la méthode ordinaire. On les met ensuite en digestion avec l'acide hydrochlorique en excès, et à une température voisine de l'ébullition. On enlève ainsi les oxydes de manganèse, de fer et de cuivre; il ne reste que le fer combiné avec l'oxyde d'étain, car il n'entre guère dans la combinaison que pour 2 ou 3 p. 0/0, et comme il passe pour la plus grande partie dans la scorie, il n'en reste plus qu'une trace dans le culot d'étain. Le résidu, purifié par l'acide muriatique, est mélangé avec loti milligrammes de soude et 25 à 3o milligrammes de borax, et la réduction s'opère dans un petit creuset brasqué , comme pour les matières plombeuses grillées. Lorsque les ma-
tières stannifères sont silicatées, il faut porter à 15o milligrammes la dose de soude. L'insufflation dure 8 minutes. Parmi les alliages, il n'y a que le métal de cloches et de canons qui puisse être essayé avec précision. On sépare l'étain du Cuivre, comme on l'a indiqué, en divisant les essais de cuivre au moyen
de l'acide borique. On fond ensuite l'émail qui renferme tout l'étain, avec 5o milligrammes de soude, au milieu de la poussière de charbon. L'opération se fait dans un creuset recouvert d'une capsule.
Lorsque les essais au chalumeau doivent être souvent répétés dans un laboratoire, il convient
d'alimenter le chalumeau avec un gazomètre rempli d'air; on évite la fatigue et l'on conserve les deux mains libres. Nota. Cette note est destinée à faire connaître en France les procédés ingénieux imaginés par