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EXTRAITS.
SUBSTANCES MINÉRALES.
Voici les précautions que prenaient les foreurs de 1' antiquité.Après être arrivés sur l' agar el -maya,
ils foraient des trous de 4, 5 et jusqu'à 8 pouces de diamètre , appelés par les Arabes l' algue ; en-
suite, dans la crainte que le pays ne fût inondé par la grande quantité d'eau ascendante qu'aurait donné le trou de sonde, avant d'avoir atteint la couche aquifère , ils préparaient, pour recouvrir ou pour garnir l'orifice, une espèce de soupape de sûreté, faite avec un grès très-dur (probablement siliceux) , et à laquelle on donnait la forme d'une poire. Cette soupape était armée d'un anneau en
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piastres par jour (prix exorbitant pour le pays) , rapportaient peu de matière marneuse, puisqu'ils n'avaient que leurs mains pour enlever la fange provenant des éboulements, et n'ont jamais pu nettoyer entièrement un de ces puits. M. Ayme , malgré tous les moyens dont il dispose, se voit obligé d'abandonner cette opération, en raison des énormes dépenses qu'exige le boisage; il se propose d'en forer de nouveaux qui pourront nous faire connaître la nature du 'cal-
fer, qui permettait d'ouvrir entièrement ou de
caire qu'ils traverseront et nous offriront sans doute quelques faits particuliers sur cet énorme courant souterrain qui parcourt le sol des oasis et qui paraît
fermer plus ou moins l'orifice d'ascension. Ils se
venir du Darfour.
ménageaient ainsi la facilité de se procurer la quantité d'eau nécessaire à leurs besoins. Cette pièce piriforme est remplacée dans certains puits. par un bout de tube en bois, enfoncé -dans l'algue et saillant au-dessus. La multiplicité de ces puits et leurs différents
gisements feraient croire qu'à quelque endroit qu'on pratique un puits artésien dans ces deux oasis , on est sûr d'avoir de l'eau ascendante; la quantité en est proportionnée au diamètre du trou. Les motifs qui ont fait abandonner ces puits, sont que les boisages en étant pourris , une grande partie des bois qui les composaient se sont détachés et ont obstrué l'orifice d'écoulement. Les
marnes et les autres roches qu'ils soutenaient, manquant de soutien, se sont détachées et ont comblé les interstices laissés entre les fragments de bois ; aussi a-t-il fallu depuis employer pour le curage des plongeurs qui, abusant de la crédulité des habitants, se faisaient donner quatre à cinq
15. Analyse des EAUX MINÉRALES d' jutoville
(Calvados), par M. Quevenne. (J. de Phar., t. 26, p. 43o.) Cette eau a une saveur ferrugineuse et rougit sensiblement le tournesol. Par litre elle contient orn,921 de gaz acide carbonique, et : Sulfate de chaux.
0,037 Chlorure de magnésium de calcium 0,035 de sodium Carbonate de chaux 0,020 Pérdyde de fer et trace de manganèse. 0,014 Silice. 0,050
Matière organique azotée et eau de cristallisation des sels
Phosphate de chaux et alumine.
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0,020 0,004 0,180