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EXTRAITS.
sTJSTANCES MINÉRALES.
33. Analyse de la CoLormowiTE de Normal, (Grenat résinite), par M. T. Richardson. (Philosophical magazine, vol. XV, p. 86.) L'échantillon soumis à l'analyse paraissait parfaitement pur, et possédait les cil. ractères suivants :
Il était formé de petites parties rondes, faciles à. détacher les unes des autres ; il avait pour pesanteur spécifique, 3,6io , une couleur jaune lé-
gèrement brune, une demi- transparence, une cassure inégale, et un éclat résineux. 37,60 14,40 Alumine Peroxydes de fer 1 13,35 et de manganèse Magnésie. . . . . 6,55 Chaux. . . . . 27,80 1,00 Eau Silice
contenant
19,54 oxygène.
6,72.}
10,81
4 ,09
2,53 7,81 e
10,34
1
100,70
Ce qui correspond évidemment avec la formule ( Al203, Fel)" ) Si O', et ( Ca O, Mg0 )' Si 0 s'accorde aussi avec la formule fondamentale 3 R O, Si 0' -I- 11203, Si 0', donnée par Trollé Wachtmeister, , pour le grenat ; mais elle diffère de son analyse en ce qu'elle contient de l'alumine remplaçant du peroxyde de fer, nouvelle' preuve ,de l'isomorphisme de ces deux corps, ajoutée à toutes celles que l'on a déjà. 34.. Sur la HAYDENITE et la BEAUMONTITE; par
M. Lévy. (Institut, 1839 , n" 313, p. 455.) Cleaveland , dans la seconde édition de son Traité de Minéralogie et de Géologie, publiée
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à Boston en 1822, a donné le nom de haydenite à un minéral qui avait été alors récemment découvert par le docteur Hayden de Baltimore. Voici la description qu'il donne de cette substance minérale : « Elle se trouve, dit-il, en petits cristaux rougeâtres dont la forme est cubique ou légèrement rhomboédrique, et dont les faces varient en surface de à'Li, de pouce carré. Elle paraît susceptible de se décomposer facilement et devient poreuse et spongieuse , mais conserve toujours sa forme. Au chalumeau, elle se fond
avec quelque difficulté en un émail jaunâtre; elle est soluble à chaud dans l'acide sulfurique, et la solution laisse déposer de petites aiguilles blanches. Enfin elle a été trouvée, accompagnée de zéolite et de fer carbonaté, dans les fissures d'un gneiss à un mille et demi de Baltimore. »
Les auteurs qui, depuis, ont parlé de cette espèce, ont répété à peu prés ce qu'en avait dit CleaVeland. M. Brooke , dans son article sur la minéralogie de l'Encyclopédie Métropolitaine publiée à Londres, réunit la haydenite à la heulandite sans dire pourquoi. J'ajouterai, ce qui me semble assez singulier,, que dans un ouvrage récemment publié aux Etats-Unis , et qui paraît
d'ailleurs assez complet .1 Srstem of mineralogy, by James Dana, imprinié à New-Haven en 1837, il n'est pas question de cette espèce. Ce qui peut expliquer l'ignorance où l'on est encore des caractères de la haydenite , c'est que jusqu'ici un trèspetit nombre de morceaux ont été apportés en
Europe. Pour ma part, je den ai jamais vu que trois; l'un appartient à la collection du Jardindes-Plantes, et les deux autres, qui étaient entre