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suBsTANcEs MINÉRALES.
l'acide sulfurique concentré et bouillant, ne le décompose complétement. Le minéral est donc un mélange intime de deux
minéraux différents dont l'un est décomposé, même à froid par les acides, tandis que l'autre n'est point attaqué à froid, et ne l'est que difficilement et incomplétement à chaud. On a analysé séparément ces deux minéraux. La substance, réduite en poudre très-fine, fut traitée par l'acide chlorhydrique fumant dans un creuset de platine : on l'y fit digérer pendant trois jours ; il se dégagea une faible odeur d'hydrogène sulfuré ; la matière resta colorée en noir par la
partie inattaquable dans l'acide mu riatique.
Analyse de la partie attaquable par l'acide ehlor4ydrique. On ajouta de l'eau à la matière attaquée par l'acide chlorhydrique, et l'on recueillit sur un filtre taré la silice gélatineuse et le résidu insoluble. Après avoir détaché cette matière du filtre, on la fit bouillir avec du carbonate de soude, puis on recueillit sur le même filtre le résidu insoluble que l'on pesa après l'avoir fortement desséché. On trouva ainsi que le minéral renfermait 15,895 pour de substance insoluble dans l'acide munatique. La dissolution alcaline renfermant la silice fut sursaturée d'acide muriatique , évaporée à siccité et reprise par l'eau. La silice recueillie sur un filtre fut calcinée et pesée. La dissolution muriatique contenant tous les éléments du minéral, à l'exception de la silice, fut saturée d'hydrogène sulfuré. Il se forma un précipité de sulfure de cuivre, mêlé de soufre provenant de la réduction du chloride de fer à l'état de chlorure. Le sulfure de cuivre fut redissous dans
H
EXTRAITS.
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l'eau légale, et l'on en précipita l'oxyde de cuivre
par la potasse caustique. On fit bouillir avec de l'acide nitrique la liqueur séparée du cuivre afin de peroxyder le fer, puis on la fit digérer avec de la potasse caustique pour séparer l'alumine. Le résidu insoluble dans la po-
tasse fut redissous dans l'acide muria tique , puis on en précipita l'oxyde de fer par le succinate d'ammoniaque, et le manganèse par l'hydrosulfate d'ammoniaque. Des expériences précédentes avaient prouvé que ce minéral ne renfermait ni chaux, ni magnésie ni alcalis. On obtint par cette analyse les résultats suivants : Silice.
24,93 Peroxyde de fer 75,84 68,09 de prot. de fer. Oxyde rouge de manganèse 3,15 2,94 Id. de mangan. Alumine 1,84 Oxyde de cuivre 0,60 106,36
98,40
Le soufre contenu dans ce minéral fut dosé en attaquant une certaine quantité par un mélange d'acides nitrique et muriatique fumants. Le mé-
lange fut maintenu en ébullition jusqu'à ce que la matière ne parût plus s'attaquer, car il fut impossible de la décomposer complétement. Par cette attaque, le minéral ne laissa que 11,245 ,= de substance non décomposée.
La liqueur séparée de la silice et du résidu par la filtration, fut précipitée par
le nitrate de baryte. On peut supposer que tout le inattaquable' soufre ainsi obtenu correspond uniquement à la partie du minéral attaquable par l'acide muriatique , et l'on trouve ainsi que cette partie en ren-