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A LTACf
EXTRAITS.
MINÉRALES.
Présence de l'ARSENIC dans la fonte; par M. Waler. (Ann. der Phar., t. 3j , p. 95.) L'arsenic se trouve dans la fonte plus fréquemment qu'on ne le croyait. Lorsqu'on dissout celle-ci dans de l'acide sulfurique étendu, l'arsenic ne se dégage pas avec l'hydrogène et ne passe pas non plus dans la dissolution; il reste en totalité dans le résidu noir qui se compose de charbon, de silice, etc., et on peut l'en extraire facilement au moyen d'une dissolution de on le prépotasse caustique ou d'un cipite ensuite à l'état de sulfure de la dissolution hydrosulfate' de ce dernier, au moyen d'un acide. En chauffant
le sulfure dans un tube, j'ai trouvé qu'il laisse
.très-souvent un résidu de sulfure de molybdène. Mémoire sur les COUPEROSES du commerce,
par M. Preisser. (J. de Phar., t. 25, p. 628.) L'académie de Rouen avait proposé pour sujet de prix, en 1829, d'établir la différence qui existe entre les différentes couperoses du commerce c'est pour répondre à cette question que j'ai entrepris le travail dont je vais faire connaître les résultats. Les couperoses de France comprennent : 10 les couperoses de Picardie ; 20 les couperoses de Forges; 3° les couperoses de Paris ; 4° et les couperoses de Honfleur. Ces couperoses sont toutes impures : les substances qu'on y rencontre le plus
fréquemment sont un excès d'acide, du sulfate ferrique, des sels de zinc, de manganèse, d'alumine, de magnésie, de cuivre.
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On connaît dans le commerce sept variétés de couperoses de Picardie, savoir : I° la couperose de Noyon 0, 2° la couperose Noyon- 0G, 3° la couperose Noyon R, 4° la couperose Mairancourt 0, 5° la couperose Mairaucourt P8-, 6° la couperose Saint-Urcel -G, 70 et la couperose de Montatère.
La première est en petits cristaux d'un vert
pâle entremêlés de fragments brunâtres pulvéru-
lents; elle rougit le papier de tournesol, elle a
une légère odeur de mélasse et elle est très-efflorescente. On la vend 9 fr. les ioo k-ilog. La seconde est en cristaux d'un vert clair entremêlés de fragments plus foncés ; elle a peu d'o-
deur, elle est moins efflorescente que la précédente, elle est acide; ses cristaux sont colorés par une addition de noix de galle. La troisième est en beaux cristaux d'un vert d'eau bleuâtre, transparents, peu efflorescents ; elle n'a pas d'odeur'. On la vend i 2 fr. les 100 kilog.
La quatrième est en petits cristaux d'un vert clair, tachés de brun par la noix de galle - elle n'a pas d'odeur de mélasse. On la vend ro fr. les ioo kilog.
La cinquième est en poudre, d'un vert foncé sale, çà et là taché de brun; elle est très-humide et imprégnée de mélasse. La sixième est en petits cristaux mélangés de poudre d'un vert foncé taché de noir, très-humide et très-acide, d'une odeur très-prononcée de mélasse. Elle vaut 12 fr. 5o c. les too kilog. La septième est en cristaux d'un vert clair légèrement effleuris , inodore. On la vend il à 12 fr. les ioo kilog. La couperose de Honfleur est en cristaux d'un
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