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0uTTL3 DE sDAGE POITR. L'ÉTUDE
et très-coûteuse, est soumise à toutes les chances de non-réussite des sondages. Si un premier sondage dans un terrain houiller
ne rencontre point la houille, il conviendra, avant d'en exécuter d'autres, de déterminer la
pente et la direction du terrain, afin de les placer sur des couches supérieures ou inférieures à celles qui sont rencontrées par le premier sondage. Je suis parvenu à cette détermination par un seul sondage dans le schiste houiller et dans le grès tendre à structure stratifiée. La stratification de ces terrains étant parallèle aux couches de houille , la question se trouve résolue pour ces dernières. La méthode consiste à nettoyer d'abord le trou
de sonde avec la tarière que l'on fait mordre jusqu'à ce qu'elle refuse d'entrer, afin de bien dresser le fond du trou, et d'enlever la portion de terrain encore en place, et qui a été brisée par le choc da trépan. Tt est même utile de faire mordre une
autre tarière dont la mèche a été dressée, de manière qu'elle aplanisse bien le fond du trou
en rendant ses parois cylindriques. On descend ensuite dans une position connue un outil terMiné par une lame très-aiguë. On laisse reposer sur le fond l'outil chargé de tout le poids des tiges, et la lame s'imprime dans le terrain. Puis, à l'aide de l'outil décrit plus bas, on enlève un cylindre
de terrain que la marque faite primitivement
permet d'orienter dans sa véritable position. De plus, l'inclinaison des couches est indiquée par la structure schisteuse de l'échantillon. Pour marquer l'échantillon j'emploie l'outil représenté fig. 1, 2 et 3, Pi. I. Les ailes B, B sont en bois, boulonnées sur l'outil en fer. Elles servent
DES TERRAINS scuTsTEux.
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à maintenir l'axe de l'outil dans faxe du trou. La lame L est en acier, elle est destinée à f'aire l'empreinte dont la longueur est égale à m n; le mi-
lieu de cette lame ne répond pas au milieu de l'outil, sans cela il y aurait incertitude entre deux positions du cylindre de terrain. Cet outil vissé à l'extrémité de la première tige étant suspendu au-dessus du trou, on prolonge par ses deux extrémités la ligne droite m n , direction du taillant L, à l'aide d'un fil passant par deux points fixes que l'on marque sur la cloison de la baraque. Cela fait, il faut que l'outil s'en aille au fond du trou sans éprouver la moindre déde son axe. Pour y parvenir on viationdeux fils à plomb en haut de la chèvre suspen dans une position telle que le plan vertical qui les contient soit tangent aux emmanchements que je suppose tournés et d'égal diamètre. Pour empêcher les fils à plomb de se déranger, il est commode de les fixer au plancher dans leur position de repos. On prend alors une règle eu bois fig. 4, garnie d'une mâchoire ronde MN., d'un diamètre égal à celui de l'emmanchement des tiges, et pouvant être serrée à l'aide d'une vis E. On fixe cette règle sur l'emmanchement du haut, de manière que la ligne FG soit contenue dans le plan vertical passant par les fils à plomb. On descend alors la tige dans le trou, et avant 4e la poser sur, la clef de retenue, on la fait tourner de manière que la ligne FGe vienne se replacer: dans le même plan vertical. On visse alors la seconde tige, puis On fixe à la partie supérieure et dans la position que nous venons d'indiquer , une :règle semblable a la précédente; on descend alors la seconde tige après