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MINERAIS OX.YSULEUllÉS DE CUIVRE
DU CHILI.
que énorme, très-élevée, aplatie, portant à sou
N.-.N.-E. au S.-S.-O. dans une direction qui correspond 'à celle de la plaine. Presque toutes sont verticales et n'affleurent que sur la pente qui est tournée vers le centre du plateau. En général elles ont pour salbande une roche blanche, à cassure terreuse, douce au toucher et happant un peu à la langue. Voici maintenant de quelle manière le minerai et la salbande varient d'aspect et de composition dans un groupe de ces veines et filons qui constituent la principale mine de Andacollo, nommée mina de las Barrancas. En partant des affleure-
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sommet un bassin d'alluvions modernes. Les bords du plateau se relèvent en rochers plus durs que ceux
du milieu, et les pentes extérieures de toute la niasse sont en porphyre. Les filons qui couronnent le plateau et courent dans les granites sont aurifères, tandis que ceux qui sortent des porphyres, soit en descendant vers la mer (mina de la Costadera , del Pifion, etc.), soit au sud vers la vallée de Limary, soit du côté S.-E. (mina de los
Molles, de la Lajavilla, etc. ), sont des filons de cuivre
).
ments qui se montrent près du sommet de la pente, et qui forment la partie supérieure de la
Maintenant, au milieu du plateau même, derrière le village de Andacollo et au-dessous des alluvions aurifères, on voit sortir une suite de rochers quartzeux qui s'allongent à peu près dans la même
mine, on n'y trouve que des hydrosilicates verts de composition très-variable, et dont quelques-uns à peine contiennent quelques traces de cuivre. Ces
direction que la plaine. La masse qui constitue ces rochers est tantôt compacte, homogène, tantôt poreuse ou scoriacée, blanche, jaunâtre ou mar-
silicates courent dans une salbande blanche, se trouvent accompagnés par de l'hydrate de fer, et renficrment des veines d'un silicate bleuâtre contenant 36 p. ojo de deutoxy-de de cuivre ( I). Plus bas,
brée, en partie ferrifère; on la voit passer à des sables et terres qui tantôt ont l'aspect. du kaolin, sont
blancs et âpres au toucher, tantôt forment des collines rouges de couleur d'ocre ; les parties les plus dures et les plus compactes se fendent verticalement et présentent des divisions prismatiques. C'est au contact de cette masse quartzeuse compacte ( ne renfermant ni cristaux de feldspath, ni mica, ni amphibole) avec la roche granitique micacée, qui forme le fond du bassin, qu'on trouve le principal gisement de veines oxysulfurées de cuivre. Ces veines n'entrent pas clans le granite; elles coupent la roche compacte et se croisent en tous sens; mais les plus considérables courent du (t )Voir la coupe théorique transversale de l'est à l'ouest.
(Pl.
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à 8 ou no mètres dans les filons supérieurs, et à peine à quelques pieds de profondeur dans les filons qui affleurent près du granite, commencent les veines oxysul fu rées, accompagnées toujours des
mêmes hydrosilicates, au milieu d'une salbande blanchâtre feldspathique, prenant quelquefois un aspect porphyroïde , et la roche encaissante étant encore dure et solide. A mesure que ces veines descendent, on les voit s'élargir, et en même temps
l'on en voit paraître d'autres qui commencent à renfermer dans leur intérieur au protoxyde et du (1) La composition de ce silicate est la même que celle du silicate bleu , que je rapporte à la fin du mémoire (analyse n° 1).