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FOLIU,SA U A BÉVEIU3ÈRE
A _DOUBLE
tournée. Les Surfaces sont renouvelées, et la sulfatisation continue d'avoir lieu. Après ce travail,
qui dure un peu plus d'une demi-heure, le chef fondeur commence à la porte du milieu et opère comme . le premier ouvrier; il retire sa spadelle , met une ou deux bûches de bois sur la charge, et ferme sa porte. Le deuxième aide fait la même opération à la troisième porte qu'il ferme ensuite. Il n'y a que la première porte qui reste ouverte pour observer l'allure du fourneau. L'ensemble des opérations exécutées par les trois fondeurs s'appelle un tour de spadelles. On en commence immédiatement un second , et ainsi de suite. Les matières sont d'un rouge obscur. On les maintient à cette température pendant deux heures environ. On diminue l'intensité du feu dans le fourneau de grillage, en ouvrant davantage le registre de la première cheminée. Bientôt la réaction des sulfures sur les sulfates s'opère; il se dégage beaucoup d'acide sulfhreux ; le fourneau se remplit de vapeurs rutilantes, et le schlich fin, qui n'a pas été attaqué, qui est très-pulvérulent, est entraîné en partie par .le courant avec une certaine quantité de.
sulfates. La masse s'échauffe par la combus-
tion du soufre ; c'est pourquoi on diminue les sources de chaleur ; elle devient pâteuse; le plomb métallique commence à paraître; mais, étant en petite quantité et opposé au courant d'air, il s'oxyde bien vite, et en cet état il réagit sur le sulfure et contribue à la désulfuration. A la septième heure, soit à j r heures pour la charge commencée à 4 heures du matin, la fonte est terminée dans le fourneau de fusion. Ce fourneau est libre, et on y fait passer la matière grillée au moyen de ringards et de spadelles. A midi .
sou.
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moins un quart le deuxième compartiment est vide ; on y introduit une nouvelle charge. Toutes les matières grillées étant réunies sur la sole du fourneau de fusion, on entretient le feu dans la chauffe; on élève graduellement la température. On continue sans interruption le travail des spadelles par les deux portes ; on passe deux spadelles à la première porte et une à la deuxième ; c'est ce qui compose un tour de spadelles. Les matières deviennent plus pâteuses; le plomb coule de toutes parts et se rend dans le bassin intérieur. A 2 heures ou 2 heures et demie, soit entre la dixième et la onzième heure, on fait la percée ; le plomb coule dans le bassin extérieur; on le recouvre de charbon pour le préserver de l'oxydation et le tenir à l'état liquide ; on jette par la première porte les mattes qui recouvraient le bain à la fin de l'opé-
ration précédente au moment de lingoter
le
plomb s'en sépare facilement par liquation. Les matières devenant moins riches en plomb sont moins fusibles, et on peut élever la température au rouge cerise : on la maintient dans cet état pendant deux ou trois heures. Après ce temps le plomb ne coule presque plus; il est mêlé de mattes que l'on reconnaît à la couleur blanche et à la consis-
tance visqueuse. Parvenues dans le bassin, elles surnagent sur le bain, et par suite de leur légèreté spécifique se séparent facilement. On les enlève avec une écumoire, et on les jette dans le fourneau par la première porte : on continue le travail des spadelles jusqu'à la fin de l'opération. Cependant les matières s'appauvrissent, les substances étrangères deviennent dominantes; elles enveloppent pour ainsi-direle plomb de toutes parts .11 faut alors
porter la température au rouge bluic. A 6 heures