Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 118]

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PERFECTIONNEMENTS DES iSRocÉDÉs

3. A Pont-du-Bois, le marteatt des denx feux , qui pèse 290", est mû par uné Mue à augets pour laquelle on a L im,62 d'affinerie

H = I",o0

C

o11,87 3rn,56

d'où Q

P = 575' P.0 = 2o47"" N 27°,3 Ainsi l'effet transmis awinartéàu N x o,33 chevaux. 40 A la Chaudeau , les deux marteaux qui des-

servent les quatre feux d'affinerie, pèsent chacun 320 kil. , et on a pour létirs roues à augets : L C,40

H= i",00 h

C

om,87

4.,i0

d'où 01'1494

1).= 494k P.0 =2025km N 27ch

Ainsi l'effet utile N x o,33, transmis à chaque marteau, est de 8°",91 Ouvriers employés.

Un feu comtois est desServi jrâ six ouvriers travaillant en deux postes, qui se relèvent après l'affinage de quatre loupeg , letpiel dure environ 8 heures. Les trois ouvriers dont se compose un poste, sont 2 forgerons, valet dit goujat.

DE FABRICATION DU FER.

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L'un des quatre forgerons a le nom d'affineur, et monte le feu ; un autre qu'on nomme marteleur, soigne le marteau , mais le plus souvent le marte-

leur est en même temps affineur. Chacun d'eux reçoit ordinairement Io fr. par mois en sus du prix de fabrication, réglé généralement .aujourd'hui forfait , à raison de 16 fr. par i 000 k. de gros fer, et de 18 fr. par 000 k. de petit fer. Comme un feu comtois produit communément par mois i8,000 k.

de gros fer ou 16,000 k. de fer en petits échantillons, l'affineur et le marteleur gagnent par mois 8o à 85 fr., et les deux autres forgerons, 7o à 75 fr.

Quant aux goujats, ils sont payés au mois, et gagnent 18. à 20 fr.

Les deux forgerons de service font une loupe tour à tour, et forgent toujours le fer qu'ils ont obtenu. Leur fer est séparé et pesé à part, nonseulement afin qu'on puisse payer chacun à raison de la quantité de fer qu'il a fabriquée, mais encore

pour qu'en cas de vice dans la fabrication, on puisse savoir quel est l'ouvrier qui doit recevoir des reproches ou subir une retenue. Ainsi, l'un des forgerons conduit l'affinage, tandis que l'autre cingle la loupe de l'opération précédente, et forge le fer en provenant. Les fonctions du goujat consistent: à apporter

près du feu le charbon qu'un manoeuvre appelé releveur de charbon, a transporté de la halle sur une brouette, dans de grandes corbeilles dites russes, et a déposé à peu de distance du feu ; à avancer et à reculer la gueuse; à lever et à baisser la pale de la roue du marteau ; enfin à ramasser les scories et battitures qui tombent autour de l'enclume du marteau, et qu'on nomme embrecelats , pour les porter dans l'auge remplie d'eau