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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
vant d'ailleurs un volume convenable d'air atmo-
sphérique (1). A cet effet, on les recouvre non plus d'une voûte, mais d'un rampant qui conduit les gaz dans le four qu'ils doivent échauffer par leur combustion, c'est-à-dire par leur combinaison avec l'oxygène de l'air atmosphérique, et on développe ainsi une chaleur de 1.200 à 1.30o degrés centigrades, qui sert; Pour chauffer les barreaux de fer destinés à la (1) Il est facile de démontrer à priori que ces gaz doivent renfermer de l'azote, de l'hydrogène carboné et de l'oxyde de carbone, sans. acide carbonique. En effet, considérons le feu d'affinerie comtois qui est celui des trois feux d'affinerie dans lequel on lance le plus d'air relativement au charbon qu'il consomme, et où l'on reporte la plus forte proportion de scories produites par l'affinage s'il reçoit en moyenne par minute 3.3,09 d'air à la pression atmosphérique, comme nous l'avons établi par nos calculs, le volume d'air introduit, pendant la durée de l'affinage qui est ordinairement de 135 minutes, sera de 417.3,15. Un mètre cube d'air à la température zéro et sous la pression de 0.1,76 de mercure pesant ¶k.,39, son poids à la température moyenne de 120 et sous la pression de 0.1,75 sera é gal à
1k, 30 X 0,75 =1k.,24, de telle 0,76 (1-1-0,004 X12)
sorte que les 4171fl3,15 pèseront 517k. et contiendront 1201- d'oxygène, avec 397k. d'azote. La quantité de fer donnée par une opération est de 65k. et provient de 88k. de fonte qui, en supposant que cette fonte renferme 4 p. 0/0 de carbone tant libre que combiné, et 1,25 p. 0/0 de silicium, contiendront 3k.,52 de carbone et 1k.,10 de silicium. Or 3k. ,52 de carbone exigeront 4k.,60 d'oxygène pour être convertis en oxyde de carbone, et P. ,10 de sili-
cium prendront lk.,20 d'oxygène pour passer à l'état de silice. Par conséquent il résultera de cette transformation que 114k. ,20 d'oxygène resteront pour la combustion du charbon et l'oxydation du fer qu'entraînent les scories formées. Un feu comtois produit, par 10001(. de fer, 450k.
environ de scories pauvres et riches, ou 991(. par loupe,
DE PARRICATION DU TER.
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fabrication de la verge de tirerie, du fer martiné ou du fer fendu; 20 Pour chauffer des barreaux d'acier servant à la fabrication des feuillards soumis à la corroyerie ;
3° Pour chauffer les plaques de fer avec lesquelles on fabrique les tôles laminées ou platinées;
et on y reporte, à chaque opération, les scories riches dont le poids peut être évalué à 10k., d'où il suit que, pendant la durée de l'affinage, l'oxygène de l'air lancé dans le feu oxyde le fer de 19k. le scories pauvres, que l'on peut supposer contenir 60 p. 0/0 de protoxyde de fer, ou lik.,40 , dans lesquels se trouvent 2k.,58. d'oxygène ; il restera donc 1111c,62 d'oxygène pour la combustion du charbon. Nous
avons dit qu'un feu comtois voûté, roulant à l'air froid,
consommait ordinairement 7 mètres cubes de charbon par 1000k. de fer, ou 0.3,455 par loupe donnant 65k de fer. Le poids de cette quantité de charbon pouvant être évalué à 78k,28, à raison de 2161C- pour le mètre cube, et le charbon renfermant 88 p. 0/0 de carbone pur, les 98k.,28 de charbon contiendront 86k- ,48 de carbone, à la combustion duquel seront employés les 111k,62 d'oxygène fournis
par l'air lancé. Comme 86k.,48 de carbone exigeraient 113k.,11 d'oxygène pour être convertis en oxyde de carbone, l'oxygène introduit ne serait pas en proportion tout à fait assez forte pour transformer en oxyde de carbone tout le carbone du charbon consommé, surtout s'il s'échappe un peu d'air non décomposé, et si tout le vent qui sort des buses ne pénètre pas clans le foyer, ce qui est probable. Mais il faut remarquer que le vent entraîne un peu de charbon à l'état de fraisil, et que les gaz produits doivent être accompagnés de particules de carbone, puisqu'ils brûlent avec un flamme très-lumineuse. Ainsi, toute compensation faite, il est probable qu'il ne se forme pas d'autres gaz carbonés que de l'oxyde de carbone et un peu d'hydrogène carboné provenant de l'hydrogène que renferme toujours le charbon.