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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
tôleslaminées ou millimètres d'épaisseur, et dont la longueur varie usinpciatidn,éleus.d in. de vn,2o à tin,80. Ces largets donnés immédiatement par les feux d'affinerie, sont chauffés dans un court,
pour être convertis par un four à chaleur premier laminage en languettes. Ce four a 5rn,2o perdue' de longueur sur 2 mètres de largeur; sa hauteur est de 19 centimètres près de l'ouverture par la-
quelle entre la flamme, et de 13 centimètres à l'extrémité opposée où se trouve la cheminée ; l'ouverture d'introduction de la flamme a 1m, i3 de longueur, sur 16 centimètres de hauteur en son milieu ; la section de la cheminée a 43 centimètres sur Io ; une porte,.située près de la cheminée,
sert pour introduire les largets dans le four, et une autre porte, voisine du feu d'affinerie, sert pour les en sortir, quand ils ont acquis la tempéra-
ture du rouge-blanc. Les largets sont placés, au nombre d'une vingtaine et les uns contre les autres, sur deux barres de fer longitudinales ; et quand on en a retiré un pour le passer au laminoir, on fait avancer en même temps tous ceux qui restent, de la largeur d'un larget, au moyen d'un
levier mû par une manivelle à engrenages; puis on place un larget froid dans le vide produit par leur avancement. De cette manière, le four est toujours rempli de largets, et on utilise continuellement la chaleur perdue du feu d'affinerie, dont on
se sert en outre pour chauffer un appareil à air chaud. On peut chauffer, en 24 heures, 250 à 270 largets pesant ensemble 8.000 kil. environ, lesquels éprouvent un déchet de 2 ± p. °/o, pour être convertis en languettes de 6 à 3 millimètres d'épaisseur. Ces languettes, dont la longueur varie de e,60 à 4n',8o , leur largeur étant la même à peu près que celle des largets, sont divisées à la ci-
DE FABRICATION DU FER.
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saille en morceaux , auxquels on donne le nom de
bidons, et qui ont 22 à 4o centimètres de longueur, selon les dimensions de la tôle qu'on veut obtenir. Ces bidons sont chauffés aussi dans un four à chaleur perdue, pour être convertis en feuilles
dites semelles, par un second laminage, et le même four sert au chauffage des semelles qui,
après un troisième laminage, sont pliées en deux, puis chauffées de nouveau, laminées pour la qua-
trième fois, dédoublées, pliées encore en deux, chauffées, et enfin laminées pour la cinquième fois ; après quoi, elles sont dédoublées, coupées en deux et rognées, pour donner les feuilles qui, après le décapage, constituent le fer noir, ou sont étamées et converties en fer blanc. Deux fours qui reçoivent chacun la chaleur perdue d'un feu d'affinerie, sont nécessaires pour le chauffage des bidons
et semelles provenant des largets qu'on chauffe dans le premier four dont nous avons parlé. Ces deux fours ont 4 mètres de longueur, sur i in,62 de
largeur; la flamme y pénètre par une ouverture qui a E"', i6 de longueur, sur 0.1,19 de hauteur en son milieu ; leur cheminée, haute de i im,6o , a
intérieurement 48 centimètres de côté en carré. Ils se divisent en trois parties : la première, ou la plus voisine du feu d'affinerie, qui a orn,65 de longueur sur orn,19 de hauteur, sert au chauffage des
bidons; la seconde partie, qui se trouve à ora,8o en contre-bas de la première, a in',62 de longueur, sur in',00 de hauteur, et reçoit les semelles pliées en deux; enfin, la troisième partie a aussi Im,62 de longueur, mais sa hauteur n'est que de orn,73 , un petit espace destiné au recuit de la tôle se trouvant au-dessous, et on y effectue les deux derniers