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33o PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS valeur calorifique des gaz combustibles provenant des feux d'affinerie alimentés avec du charbon de bois seul. r,. Chauffage L'air destiné aux feux d'affinerie est chauffé de de l'air.
diverses manières : I° dans deux tuyaux en fonte de 5m,20 de longueur environ, sur 16 centim. de diamètre intérieur, lesquels sont placés dans un four à chaleur perdue de 6m,5o de longueur, sur 1lm;00 de largeur et om,8o de hauteur, comme
dans les usines de M. Gauthier ; 2° dans des tuyaux en fonte de io à 13 centimètres de diamètre intérieur, qui sont disposés en spirale dans un four à chaleur perdue de 1m,6o de longueur, sur 1'1,00 de largeur et lm,30 de hauteur, et dont le développement est d'environ i o mètres, comme à Noncourt , Rochvilliers et Essarois ; 3' dans une caisse en fonte de t m,3o de longueur, sur i ni,o0 de largeur et 0111,22 de hauteur, qui est placée contre
une des parois de la partie supérieure du feu d'affinerie, et où l'air circule tantôt librement, comme
Maizières, tantôt dans un conduit large de 25 centimètres et présentant un développement de 5m,6o,
au moyen de diaphragmes en fonte,
comme à Audincourt et Bourguignop; 4. enfin, dans un espace de 16 à 22 centimètres de hauteur, ménagé entre deux cylindres en fonte concentriques , de 3m,50 de longueur, comme à l'Isle-surle-Doubs. De toutes ces dispositions, celle qui est adoptée dans les usines de M.Gauthier est la plus convenable,
attendu qu'elle permet de placer hors du four les assemblages de l'appareil , ce qui les préserve assez des effets de la dilatation et de la contraction
pour que le mastic dont ils sont garnis se maintienne pendant longtemps; il est d'ailleurs facile
DE FABRICATION DU FER.
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de renouveler ce mastic, quand il y a des pertes d'air ; et un troisième avantage, c'est qu'on peut enlever très-aisément le sarrasin qui, à la longue, forme une couche épaisse sur l'appareil, et l'empêche de s'échauffer au degré voulu.
Dans ces différents appareils, on peut augmenter à volonté jusqu'à 3600 la température de l'air lancé, en procurant à l'air un parcours convenable; mais, sous ce rapport encore, l'appareil à tuyaux droits est le plus commode, en ce qu'il rend très-facile l'établissement de deux ou trois rangées de tuyaux parallèles. Pour calculer l'effet de la portion de chaleur perdue, employée au chauffage de l'air, nous considérerons 10 le feu comtois, dans lequel l'air ne
doit pas être porté à une température supérieure à 1200, lorsqu'il est alimenté avec du charbon de bois; 2° le feu champenois pour lequel la température de l'air ne doit pas excéder 15o degrés dans le roulement au charbon de bois; 30 enfin,
le feu bourguignon, qui ne doit pas recevoir,
dans les mêmes circonstances, de l'air chauffé à plus de En premier lieu, si un feu comtois reçoit par
minute, à l'époque de l'affinage qui exige le maximum du vent, 612,33 d'air à 120° et sous la
pression de 3,5 centimètres de mercure, le volume de cet air à 12°, et sous la pression atmosphérique, sera égal à 6,33 x 0,785 0,75 X (1 + 0,004 X 120-12)
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' Mais, pour que les buses lancent réellement 4m3,61 d'air, il faut que l'appareil en reçoive 1/4 en sus destiné à compenser les pertes d'air, ce qui