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PERFECTIONNEMENTS DES PROCEDÉS
pour le bois vert que pour le bois desséché. Il importe donc que le maître de forges fasse quelques tâtonnements pour déterminer la température la plus convenable, d'après les circonstances particulières dans lesquelles il se trouve. Néanmoins, on peut dire d'une manière générale 1" Que pour les feux d'affinerie roulant au char'était introduit clans le roulement à l'air froid, et qu'au contraire son poids était moindre de 32 p. 0/0. Enfin, pour ce qui concerne la nature des fontes, celles qui ont été obtenues avec le bois seul ont varié davantage dans leurs couleurs du gris clair au gris noir, que les fontes du roulement au charbon, tout en étant d'excellente qualité, ce qui provenait des variations dans la température et dans le volume de l'air lancé, produites par la mauvaise dis-
position des assemblages des tuyaux de l'appareil à air chaud. On a remis le haut-fourneau d'Audincourt en feu le 24 octobre 1839, et après y avoir porté d'abord du charbon seul, puis du charbon et du bois vert , on l'a alimenté uniquement avec du bois pendant plusieurs semaines. Comme la consommation de ce combustible s'est éle-
vée jusqu'à 4 cordes ou 13'`,68 par 1.000 kilogr. de joute ,"et que les fontes obtenues avaient une composition très-variable, étant les unes noires ou grises, les autres
tout à fait blanches, on a renoncé complétement à l'emploi du bois, l'air chaud a été supprimé, et on n'a plus fhit usage que de charbon. La forte consommation du combustible et l'allure irrégulière du haut-fourneau doivent être attribuées vraisemblablement à l'humidité dont le bois était pénétré, et qui devait être en proportion trèsforte; car ce bois ayant été flotté, était très-poreux, comme tous les bois flottés. Les résultats satisfaisants obtenus en été, quand le bois employé était sec, portent à présumer que
le haut-fourneau .d'Audincourt aurait continué à bien marches' en hiver, si le bois avait été placé sous des hangars, au lieu de rester exposé à l'air. En conséquence, il est bien à désirer que de nouveaux essais soient entrepris à Audincourt ou ailleurs , avec du bois cru , exempt d'humidité le plus possible.
DE FABRICATION DU FER.
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bon de bois et affinant des fontes obtenues au charbon et à l'air froid, la température la plus convenable est de 800 à 1200 pour les feux comtois, de i 300 à 5o° pour les feux champenois, et de I 6o° à 18o° pour les feux bourguignons ;
2° Que ces limites peuvent être élevées de 40"
à 5o' pour les mêmes feux traitant des fontes
obtenues au charbon et à l'air chaud ; 30 Que pour l'affinage des fontes produites à l'air chaud et au charbon mélangé de bois vert ou desséché, il faut agir à peu près comme pour les fontes obtenues au charbon et à l'air froid 4° Enfin que la température de l'air pour chaque feu doit être augmentée progressivement, à mesure
qu'on y porte une proportion plus forte de bois desséché ou tout à fait vert, tellement qu'elle doit être de 2600, quand les feux d'affinerie consom-
ment uniquement du bois desséché, et qu'elle
doit s'élever à 36o°, lorsque l'affinage se fait avec du bois vert seul. Faisons connaître maintenant les résultats donnés, dans différentes usines, par l'emploi de l'air chaud pour l'affinage des fontes obtenues au charbon de bois, tant à l'air froid qu'à l'air chaud. Les quatre feux d'affinerie comtois de l'usine du I. Affinage des ont été soufflés à l'air chaud dès l'année i835, avant l'emploi du bois desséché, Les chan- 1=11=Alagny i'air froid. gements suivants ont été apportés à leur montage, Usine de Ma PY*
après plusieurs tâtonnements : leur profondeur, comptée au-dessous du vent, a été réduite de 19 à 16 centimètres; l'inclinaison moyenne des deux
tuyères, qui était de 8° -x; , a été amenée à 6°; l'o3il des buses, qui avait 25 millimètres de diamètre en a reçu 26. D'ailleurs la température de l'air ,