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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
DE PADEICATION Du FER.
faitement dans une chambre dont la sole et le
pour la fusion de la gueuse et le chauffage du fer avec de bois desséché, car cette faible proportion ne pourrait abaisser la température au point d'em-
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plafond sont en fonte, et les côtés en briques , et qui est chauffée extérieurement par la flamme perdue du feu d'affinerie. Ce four contient 2 stères
pêcher les pièces de fer à forger de parvenir au blanc soudant. La proportion du bois desséché employé n'est que le cinquième de celle du charbon, les i .000 de fonte ayant été obtenus en moyenne, depuis le " juillet 1838 jusqu'au 1" août 1339,avec 5'3,49 de charbon et im3,o3 de bois desséché , ainsi que
environ de bois scié en morceaux de 13 centimètres
de longueur, sur 16 centimètres de pourtour. La dessiccation dure 24. heures; elle fait perdre au bois 17 p. o/o environ de son volume et 20 p. o/o au plus de son poids. On ne met le bois desséché dans le feu d'affinerie qu'immédiatement avant le soulèvement de la matière ferreuse, lorsque la gueuse a été reculée et qu'on a enlevé la sorne; en effet , il n'est pas nécessaire alors que la tempéra-
nous l'avons dit en parlant de la même usine de Loeuilley au sujet des avantages donnés parles feux d'affinerie couverts. Les deux feux d'affinerie champenois de l'usine Usine du Clos.
ture soit aussi élevée que pendant le chauffage des pièces à forger, et le succès de l'opération dépend principalement de l'action du vent introduit avec
du Clos-Mortier consomment, depuis le mois de
novembre 1838, un mélange de charbon et de bois torréfié, dans lequel le charbon entre pour en volume et le bois torréfié pour Ce dernier combustible est d'un brun jaunâtre et forme un
tout son volume. On en consomme une rasse de 2 pieds cubes, ou o'1,o85 mélangés avec de rasse, ou 0m3,02 i de charbon pendant le soulèvement et
intermédiaire entre le bois desséché et le charbon.
l'avalage, en remplacement de de rasse ou on3,o65 de charbon. Comme la rasse de bois desséché représente 0-5,102 de bois vert et o-3,o3 i de charbon , en supposant le rendement du bois par la carbonisa-
On l'obtient par la torréfaction du bois dans des caisses en fonte montées suivant le système arden-
nais et chauffées extérieurement par la flamme perdue de l'un des deux hauts-fourneaux de l'usine. La distillation a lieu de telle manière que le bois perd ordinairement 33 p. oio de son volume et 45 p. oio de son poids. Il n'a été fait aucune modification au montage des deux feux d'affinerie pour l'emploi du bois torréfié ; leurs dispositions sont les mêmes que par le passé, et nous les avons fait connaître en
tion de 33 p. o/o en volume, il en résulte que la substitution du bois desséché au charbon pour le soulèvement et l'avalage procure une économie de 3o p, o/o sur la consommation en charbon qui se faisait pour ces deux opérations, ou de 3 p. 0/0 sur la consommation totale, la quantité de charbon consommée pendant la première période de l'affinage étant de 4 rasses om,34 de charbon, pour la fabrication d'une loupe qui donne ordinairement 6o kil, de fer marchand. On pourrait avoir une économie plus grande
décrivant l'affinage champenois. A partir du 1" novembre 1838 jusqu'au z" mai 1839, les deux feux d'affinerie ont produit 197.970 kil. de fer marchand de diverses dimen-
de combustible, en mélangeantle charbon employé
t
Mortier,