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uE FAL'RICATION" DU FER.
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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
afin que la décarburation de la fonte ne se trouve
pas trop avancée, quand le métal arrive dans le fond du foyer, et que les différentes substances étrangères qui y sont associées au carbone aient le temps de s'oxyder complétement , sans qu'il se forme une nouvelle combinaison de carbone qui rendrait le fer aciéreux. Mais si, dans des feux d'affinerie ainsi disposés, on porte du bois desséché avec le charbon, de nouvelles modifications sont nécessaires pour qu'on obtienne de bons résultats : le vent doit recevoir un peu plus d'inclinaison que
dans le roulement à fair froid, c'est-à-dire 9 à' o degrés pour l'affinage des fontes grises dans les feux comtois, au lieu de 7 à 8 degrés ; et la profondeur doit être aussi plus grande qu'à l'air froid, c'est-à-dire de 8 p. om,217 au-dessous du vent, au lieu de 7 p. I 95. Par la plus grande inclinaison des tuyères, la gueuse qui, dans tous les cas, est placée à o ou 12 centimètres au-dessous de la nappe du vent, se trouve exposée à une température convenable, attendu que le bois desséché éloigne nécessairement de la surface le maximum de température, et la matière ferreuse, .dont ce combustible accélère la coagulation par un abaissement de température daim; la partie inférieure du foyer, ne loupe que quand. elle est complétement épurée ; d'un autre côté
par la plus grande profondeur du foyer, les
gouttes de fonte ont un trajet plus grand à faire
pour arriver au fond du creuset, de sorte que leur décarburation , qui est retardée par l'emploi du bois desséché , atteint le degré convenable quand elles y parviennent. On doit, en outre, augmenter le diamètre des buses de 2 à 3 millimètres, pour que le feu reçoive à peu près autant d'air
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en poids que dans le roulement au charbon seul ; et l'air lancé, tout en conservant la pression manométrique de 3 à 4 centimètres de mercure nécessaire pour les feux comtois, doit avoir une température de 200 à 2200. YO1C1 comment on employait le bois desséché ai Magny, , à Villersexel et à Bonnal : dès que la loupe était tirée du feu, et que la gueuse était avancée, on remplissait le foyer avec une rasse de charbon contenant 03, 10, et on mettait par-dessus de rasse de bois desséché; puis, pendant le chauf-fige des pièces de fer à forger jusqu'au moment du soulèvement, on alimentait le feu avec 4 rasses de charbon et de bois mélangés à parties égales, et on finissait l'affinage avec de rasse de bois desséché seul. De cette manière, on employait 3 rasses de charbon et 3 rasses de bois desséché .pour faire
la loupe, produisant environ 8o kil. de fer en
barreaux de tirerie de 4o millimètres de côté en carré, tellement que la consommation en combustible, par I .000 kil. de fer fabriqué, s'élevait 3m3,88 de charbon et 3m3,88 de bois desséché. Quant à la consommation en fonte, elle était com-
munément de 1.320 kil. par 1.000 kil. de fer, comme dans le roulement à l'air chaud avec le
charbon de bois, et la production mensuelle allait aussi. à 20.000 kil. de fer par chaque feu. Ainsi, on consommait par j.000 kil, de fer Fonte, . . . 1.3201c Charbon. . . 3m3,88 Bois desséché. 31.3,88 .
Les 3-3,88 de charbon devaient provenir de 11°,64 de bois vert, à raison d'un rendement par
la carbonisation de 33 p. o/o en volume, et les
3-',88 de bois desséçhé devaient avoir été fournis