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-PERFECTIONNE1VIENTS DES 'PROCÉDÉS
DE FARDICATION DU ISR.
pourra s'obtenir facilement dans la plupart des
3. L'emploi du bois vert ou desséché concurremment avec le charbon, dans les proportions d'environ 3 parties de bois vert en volume pour
usines, par des dispositions mieux entendues pour
la roue hydraulique et la transmission du mou-
4 de charbon, ou de parties égales de bois desséché
vement. Nous avons dit que la substitution du bois en nature au charbon dans les usines de Magny, de Villersexel et de Bonnal , avait diminué la consommation du combustible de 4o p. ofo dans les circonstances les plus défavorables, et que l'écono-
et de charbon, proportions qui permettront de continuer à chauffer au blanc soudant, dans l'intérieur du feu d'affinerie, les pièces de fer à forger, et qui en conséquence n'exigeront aucun changement dans l'ancien mode de fabrication; 4° Enfin, l'emploi exclusif du bois desséché, le fer étant fabriqué, soit en cinglant la loupe au
mie en argent s'élevait à 9 p. o/o du prix de revient du fer de tuerie, quand les massiaux étaient cinglés aux cylindres ébaucheurs. Nous avons
marteau, ce qui sera nécessaire pour les fers de première qualité, et en forgeant ensuite les massiaux au marteau , ou bien en les passant aux
supposé, clans les calculs qui nous ont conduit à ce résultat, que le bois était transporté d'une distance
Résumé.
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moyenne égale à Io kilom., et qu'il revenait sur pied à 5 fr. le stère. L'économie pécuniaire serait plus grande si le bois était amené d'une distance moindre, et s'il coûtait plus de 5 fr. par stère. Au surplus, quand même la substitution du bois au charbon ne devrait offrir aucun avantage pécuniaire, il serait encore utile d'adopter un procédé qui procure une si grande économie dans la consommation du combustible, car les approvisionnements sont devenus tellement difficiles dans quelques localités où les usines sont en grand nombre, que plusieurs d'entre elles chôment ou ne roulent que pendant une partie de l'année, ce qui n'aurait plus lieu si les besoins des usines étaient réduits de moitié. En résumé, les améliorations qui nous paraissent devoir être introduites dans les procédés de
cylindres étireurs après les avoir chauffés, d'abord à la chaleur perdue des feux d'affinerie, puis à la
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houille; soit, pour les fers de deuxième qualité en cinglant la loupe aux cylindres ébaucheurs à la sortie des feux d'affinerie, et en passant aux cylindres étireurs les lopins ainsi obtenus, après les avoir chauffés d'abord à chalet7 perdue et ensuite -à la houille. Nous donnons la préférence au bois desséché sur le bois vert, parce que les essais entrepris à Audin-
court paraissent avoir démontré qu'il est difficile d'obtenir avec le bois vert des fers d'une qualité constante. D'ailleurs, du bois vert ne procure pas une économie de combustible plus grande que le bois desséché, et la préparation de ce dernier ne coûte, par stère, que 5o cent, de plus que celle du bois vert. Enfin l'appareil de dessiccation, inventé par M. Gauthier, est d'un établissement peu dispendieux et d'un faible entretien (1).
fabrication actuels sont les suivantes :
° L'emploi des feux d'affinerie couverts, en remplacement des anciens feux découverts ; 2° Le soufflage à l'air chaud;
(1) Il est possible aussi que le bois desséché soit préfé-
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