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424 FERS LIMONEUX ET SABLES AURIFÈRES ont leur point d'émergence. Ces eaux, provenant
DE L'ART ÉGE ET DE LA HAUTE-GARONNE.
de la décomposition de puissants massifs de schistes
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hauteur moyenne. Le fer limoneux y est compacte. A la base il empâte des fragments du schiste sur lequel il repose; ce qui lui donne une structure bréchiforme. On y remarque des traces d'exploitation ancienne. On sait en effet que vers la
éclatants, lubrifient d'une manière incessante la surface des mamelons, et y déposent des couches concentriques d'hydroxyde de fer. A la superficie, cet hydroxyde se présente en croûtes concrétionnées, tendres, à texture spongieuse ; par la pression il laisse sortir des eaux acidules; mais dans la pt'ofondeur il prend une compacité progressive. En se déposant, les croûtes ferrifères empâtent les plantes et les mousses qui croissent à la surface des mamelons. Ces végétaux passent insensiblement à l'état de fer hydraté, sans que d'abord
fin du XVIIP siècle, on le traita à la forge de Fos, depuis détruite par les Espagnols. L'abondance de ce mamelon nous a porté à rechercher la composition du fer limoneux. L'analyse de deux variétés a donné Perte au feu
leur fibre ligneuse paraisse altérée, quant à la forme. Le grillage donne une forte odeur bitumineuse, et une couleur noire qui disparaît, si l'action du feu est prolongée au contact de l'air.
...... .......
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23,20 (1) 68,80 1,60 2,00 1,80 2,20
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99,60
100,00
Richesse en fer p. 0/0.
47,67
35,00
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Oxyde de fer. Oxyde rouge de manganèse.
Chaux Alumine Silice.
Le fer limoneux donne alors un résidu d'un rouge
hépatique. Ces phénomènes tiennent à la présence des parties charbonneuses des végétaux empâtés. Dans les couches intérieures, les traces
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. .... . Total.
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41,00 51,00 0,60 0,80 1,00 5,60
(2)
L'analyse (i) se rapporte à une variété compacte prise à l'intérieur vers la base. On n'a reconnu aucune trace de soufre, de phosphore, ni
de débris organiques disparaissent, mais en même temps la pâte ferrifère présente des boursouflures dues sans doute au dégagement des gaz qui proviennent de la décomposition et de la destruction de ces débris organiques. En effet, ces boursouflures, qui lui donnent une structure scoriacée, ne se remarquent plus sur l'hydroxyde compacte (hématite brune, concrétionnée et stalactifbrme), qui résulte de l'action ultérieure des infiltrations sur le fer limoneux. Le dépôt le plus abondant est dans la forêt de Gouaux , au lieu dit las Bardaous (les marécages).
de cuivre.
L'analyse (2) fut faite sur une croûte d'hydroxyde de la surface, de formation récente. Le lavage a donné des traces de sulfate de fer et de cuivre. On n'a d'ailleurs reconnu dans sa pâte ferrifère ni soufre, ni phosphore, ni cuivre C). (*) Le phosphore des débris organiques et le cuivre
il forme un monticule aplati de 7 à 8 mètres de
provenant des pyrites sont entraînés par les eaux acidules, l'an à l'état de phosphate, l'autre à l'état de sulfate. Les traces de cuivre sont insensibles et inappréciables.
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