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440 BASALTE AVEC BOIS SILICIFIÉ ET BITUMINEUX
wacke, en partie isolées en dedans de cette limite. L'une de ces rangées, la plus orientale, est fournée par les Dreistein, près de Lippe, le Hoher-S eelbricks-A= opi, le Mahlscheicler-Kopfet le Druiden-
stein; l'autre, plus occidentale, est formée par
le Muderstein, situé à la limite du plateau basaltique, le Schienberg , par trois collines situées à la limite de la masse basaltique du grand Wes-
terwald, limite qui regarde ici vers le nord et
présente une saillie ondulée ; c'est-à-dire, par la
Burg, le Sleinskopf et le IIasselich; puis, en
avançant plus loin dans les montagnes de grauwacke , par le Keiuser-Steimnel, par deux collines près des villages de Seifen et de Molzhain , et enfin par le Steinérother-Kopf (1). L'une de ces montagnes a déjà eu antérieurement de l'importance par rapport à l'origine du basalte. C'est le Druidenstein dont M. J .-ch.-L. Schmidt a fait une description bien intéressante (2). Dans les temps modernes, une autre de ces montagnes basaltiques, le Iloher-Seelbachs-Kopf; a fixé l'attention des géologues. Ses rapports géologiques seront exposés dans ce mémoire.
Dans le mois d'août 1837, M. Charles Gontermann, propriétaire de mines et d'usines à Zeppenfeld, annonça, dans une feuille publique de la ville de Siegen, que, lors des fouilles faites dans le voisinage de Hoher-Seelbachs-Kopf, il Pour se former une idée plus exacte de la situation de ces montagnes basaltiques, on n'a qu'à consulter la carte des collines basaltiques entre la Heller, , la Jieg et le Nesten, par M. J.-Ch. L. SCIIONIDT , (dans NOEGGERATIIS
Gebirge in Rheinlan,d-Westphaleit', tome II). NOEGGERATII'S Gebirge in liheinlancl-Westphalen ,
terne II, pas. 216 et suiv
DU HOITER-SEELBACTIS-KOPF (PAYS DE SIEGEN). 441
avait trouvé plusieurs troncs d'arbres fossiles, qui se rencontrent debout dans un tuf balsaltique. Cette
nouvelle attira l'attention des géologues et des
mineurs ; la chose fut examinée de plus près; on trouva que les bois étaient passés à l'état siliceux. On présuma qu'une forêt entière, à l'endroit de sa végétation primitive, pouvait être ici enfermée par le tuf basaltique (conglomérat basaltique), et que, peut-être, on pourrait poursuivre les troncs silicifiés jusqu'à leur humus antérieur. Pour voir jusqu'à quel point ces conjectures étaient fondées,
et en général pour éclaircir ce fait géologique M. Charles Gontermann d'abord fit faire des travaux de recherches dans les années 1838 et 1839. Peu de temps après, le ministère des finances de la Prusse ordonna à l'administration royale des mines de les faire continuer sur une plus
grande échelle. A une demi-lieue du village d' Altenseelbach éloigné au sud de deux milles de la ville de Siegen, on voit s'élever, à partir d'un dos de la chaîne de
Gratiwacke, le Iloher-Seelbachs-K op f, ainsi que deux petites collines basaltiques situées isolément tout près de ce dernier. Un peu plus loin s'élève la puissante colline basaltique du MahlscheiderKopf. D'après les mesures barométriques faites par feu
M. SCHMIDT ,
ingénieur des mines à Siegen, le Iloher-Seelbachs-Kopf s'élève de ,596 pieds de France au-dessus du niveau de la mer, tandis que le Salzburger-Kopl, le point le plus élevé sur le plateau du Westerwald , composé également de basalte, atteint, d'après les observations du même M. SCHMIDT , une hauteur de 2.021 pieds. Le basalte du IIoher-Seelbachs-Kop f , tel