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462 BASALTE AVEC BOIS SILICIPIÉ ET BITUMINEUX
DU HOPIER-SEELBACHS-KOPF (PAYS DE SIEGEN). 463
le nom de xylopale fibreuse (1). Les pièces de bois pétrifié ressemblent fréquemment à des fragments ou à des bûches irrégulières. Toutefois la rondeur des troncs et des branches
rencontre encore dans le conglomérat basaltique du Wolsberg , des mottes et des fragments ellipsoïdiques d'argile faisant pour la plupart avec l'eau
marque dans le conglomérat des cavités cylindriques, longues parfois de plusieurs pieds et d'un diamètre assez grand. Ce sont les empreintes de troncs et de branches d'arbres, d'où les fibres cassantes qui les remplissaient ont été emportées par les eaux qui se sont infiltrées. Les cavités d'un grand diamètre sont souvent revêtues de très-beaux cristaux aciculaires d'aragonite, réunis en petits groupes. Les vides de dimensions moins grandes sont quelquefois remplis tout à fait de niasses d'aragonite. Il semble que des eaux minérales, lors de la
semble alors aux concrétions de marne endurcie,
y est encore souvent conservée. De plus, on re-
formation du conglomérat des collines de Siegburg, ont principalement contribué à le cimenter. Cela posé, il serait facile d'expliquer l'origine de l'aragonite, qui du reste se trouve souvent à l'état cristallin entre les parties constituantes du conglomérat. Les pièces de bois et les troncs d'arbres n'y présentent pas l'anomalie locale du IIoher-Seelbachs-Kopf, c'est-àdire , ils ne sont pas pour la plupart debout ; au contraire , ils sont couchés pêle-mêle dans le conglomérat, dans toutes les directions imaginables, par rapport à leurs longueurs. J'y ai trouvé également des pièces de bois bitumi-
neux, qui, généralement, étaient déjà tant soit
peu silicifiés; une fois j'ai trouvé même de belles pièces de jayet. Outre les bois de la formation des lignites, on (1) NorooERATn's Gebirge in Rheinland-Westphalert,
tome I, p. 342.
une pâte plastique. Souvent aussi cette argile, devenue tout à fait dure, est crevassée ; elle reset à la strontiane sulfatée de Montmartre à raison des prismes anguleux qui forment leur intérieur. On rencontre de plus dans le conglomérat en question le fer oxydé hydraté géodique de la formation des lignites, puis en assez grande abondance et presque partout des galets de quartz blanchâtres , rougeâtres ou bleuâtres. Ces quartz n'atteignent presque jamais la grosseur d'un pois et ne sont que très-rarement de la grosseur d'une noisette ; ils paraissent à peine avoir éprouvé quel-
que changement par l'action du feu. Fréquem-
ment ils sont tellement enfoncés clans les masses basaltiques et scoriformes du conglomérat , que l'on voit distinctement que celles-ci ont dû se trouver dans un état pâteux, au moment où les quartz
y ont été engagés. Enfin on trouve dans le conglomérat des fragments de gauwacke , souvent traversés par de petites veines de quartz, ce qui permet de les déterminer sans difficulté, quand bien même ils ont éprouvé différents changements. Les trois collines situées près de Siegburg , le Siegburgerber,_g, le Wolsberg et le Grirnperichsberg , qui sont formées presque entièrement d'un conglomérat basaltique , à travers lequel seu-
lement des basaltes ordinaires se sont fait jour plus tard, avaient à percer, lors de leur soulèvement, la formation ,de lignites que l'on trouve dans leur proximité. Il n'est donc nullement sur-