Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 255]

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EXPÉRIENCES FAITES, ETC.

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on reconnaît que cette substance correspond au sulfate de chaux cristallisé ordinaire qui aurait perdu le quart de son eau : la formule serait 2 (Ca O. S

RÉSULTATS PRINCIPAUX Des expériences faites en 1839 dans le labora-

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La magnésie est en partie à l'état de sulfate et en partie à l'état de chlorure. --1- 3 H'0.

toire de chimie de Mézières; Par M. SAUVAGE, Ingénieur des mines.

I. Terres noires ou cendres de Lafère (Aisne ), employées à amendement des terres. Ces terres noires appartiennent à la partie inférieure du terrain tertiaire du bassin de Paris. Elles sont supérieures à l'argile plastique du Soissonnais. On les exploite en grande quantité dans les environs de Lanre (Aisne) , et on en expédie

une partie par l'Aisne et le canal des Ardennes dans le département des Ardennes, où elles ont une grande réputation. Elles coûtent aux environs

de Mézières 4 à 5 fr. l'hectolitre. On les répand sur les prairies artificielles dans la proportion de 3 hectol. à 31',50 par hectare. L'action de ces terres, quoique incontestable, est encore inexpliquée. Il est certain qu'elles agissent de deux manières : mécaniquement par l'argile et le sable qu'elles renferment, et chimiquement comme fait le plâtre, par exemple. Les pyrites très-divisées qu'elles contiennent doivent, au contact du carbonate de chaux et sous l'influence de l'humidité et de l'air, donner naissance à du sulfate de chaux :

ce dernier agirait à l'état naissant. Les matières organiques qui forment la moitié du poids de ces

cendres pourraient bien aussi n'être pas sans action. La terre de Lafère renferme 0,07 de pyrites qui