Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 284]

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SUPPLÉMENT AU 'TRAITÉ

DE L'AÉRAGÉ DES MINES.

La dépense Q d'un tuyau de longueur 2L, et d'un diamètre égal à

peut aucunement prendre pour vrais, ou même

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D1+1)12

bleaux.

serait, pour une même hauteur H et une même valeur de G. 201 2X)1X16Xg

lement , les divers résultats numériques calculés

d'après cette formule, et qu'il a réunis en ta-

ve/ Q.

pour proportionnels aux effets qui auraient lieu réel

X 2L X

2

On voit tout de suite que ces deux valeurs de Q sont loin d'être égales ; la première est à la seconde dans le rapport de 2

2 mètres et Si l'on suppose par exemple celui de o,45 i mètre, ce rapport devient D' ,0 , c'est-à-dire que la formule de M. Gonot

donne une dépense plus que double de la dépense réelle.

Ainsi, le mode de calcul de M. Gonot est inexact, non pas seulement dans quelques cas par-

ticuliers, que l'auteur signale lui-même, mais dans tous les cas. S'il trouve que sa formule s'accorde merveilleusement avec les résultats de mes observations dans les mines (l'Anzin , publiées à la

suite de mon traité sur l'aérage, c'est qu'il s'est donné lui-même les sections transversales des galeries parcourues parle courant d'air, galerie dont

je n'ai indiqué que les longueurs. Ainsi, on ne

Je n'ai publié, dans mon mémoire, aucun calcul numérique sur le mouvement de l'air, parce que les galeries, dans lesquelles j'opérais étaient tellement irrégulières que je n'avais aucun espoir d'arriver à des résultats utiles, et que d'ailleurs je n'avais pu faire assez d'observations barométriques et thermométriques simultanées, pour qu'il me fût possible d'appliquer là formule à une mine entière. Cependant j'avais calculé, au moyen de mes observations, le diamètre de tuyaux cylindriques capables de débiter, sous les pressions barométriques observées, le même volume d'air que certains bouts de galerie ; et j'ai toujours trouvé que quand ces galeries étaient encombrées d'obstacles, sinueuses ou irrégulières, elles donnaient lieu aux mêmes résistances qu'un tuyau d'un dia-

mètre beaucoup plus petit qu'elles. J'en citerai deux exemples. La galerie, de 280 mètres de longueur, qui conduit de la fosse Pauline au pied du puits de la Védette ( Voyez note 3 , annexée à

mon mémoire sur l'aérage), galerie irrégulière et mal entretenue , débite 'me, 5 d'air par seconde, d'après la moyenne de deux jaugeages dont les résultats diffèrent peu l'un de l'autre. Voici les observations faites dans cette galerie. Près du puits Pauline , la section de la galerie est à peu près un trapèze, dont les côtés parallèles ont 1m,05 et 1m,24, et dont la hauteur est de om,77; faire de cette section est de 0mq,881.