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SUPPLÉMENT AU TRAITÉ
DE L'AÉRAGE DES MINES.
velles lampes , l'ouvrier mineur RobeKs et M. Dumesnil. Il est bien certain d'après cela , qu'en ne donnant pas aux tuyaux adducteurs de la lampe Du-
sion n'est pas trop gênante. Rien n'empêche l'ou-
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mesnil une trop grande ouverture , et en conservant la cheminée une hauteur de 15 centimètrès seulement au-dessus de la plate-forme , cette cheminée pourrait, sans inconvénient , demeurer entièrement ouverte , si l'on n'avait point à craindre l'influence d'un courant descendant de gaz inflammable, qui viendrait frapper l'orifice supérieur de la cheminée avec une vitesse suffisante pour entrer dans l'intérieur de la lampe. Encore dans ce cas, serait-il difficile que l'explosion eût lieu, et il me paraît plus probable que la lampe s'éteindrait par le retour des gaz brûlés sur la mèche. Quoi qu'il en soit, on pourra éviter tout danger de ce côté, en conservant sur l'orifice supérieur de la cheminée le chapeau en forme de calotte sphérique renversée, adopté par M. Dumesnil, et l'on ne devra point trop diminuer la section du passage restant ouvert pour l'écoulement des gaz brûlés, parce que cela pourrait nuire à l'activité de la combustion et à la clarté que la lampe répand, sans augmenter en rien le degré de sûreté de l'appareil. Les inconvénients résultant du trop grand poids et du trop grand volume de la lampe Dumesnil me paraissent, je l'avoue, beaucoup moins graves qu'ils ne l'ont paru à. la commission .liégeoise. Cette lampe n'a en effet que 4o centimètres de longueur totale, y compris la cheminée. On peut diminuer, sans inconvénient, la hauteur de celleci de 8 centiniètres (de 23 à 15).B resterait seulement3 '2 centimètres de hauteur, et cette dimen-
vrier de pendre la lampe à son cou, ,au moyen d'une petite corde, pour monter ou descendre les échelles.
On pourrait, probablement encore , réduire les dimensions de cette lampe ; mais il faudra , dans ces essais, tâcher de ne pas diminuer la quantité de lumière qu'elle fournit ; car on substituerait alors un inconvénient plus fâcheux à celui qu'on aurait fait disparaître. Une chose qui gêne beaucoup, dans l'emploi des lampes de sûreté , c'est qu'aucune d'elles ne
peut éclairer le toit des excavations. C'est une cause très-grave de dangers, dans les excavations éleyées de la plupart de nos mines de houille du cet tre et du midi de la Frange. Peut-être serait-il
po sible d'éclairer en dessus avec la lampe Dum snil, en substituant au disque métallique qui est superposé au cylindre en cristal, et porte la cheminée, un disque également en cristal, percé d'une ouverture centrale pour le passage de la cheminée.
Le degré plus grand de lumière que répand la lampe Dumesnil la rend , selon moi , préférable à celle de M. Mueseler, ou la combustion est nécessairement moins parfaite, parce que le courant d'air qui vient l'alimenter est contrarié par le courant des gaz brûlés, qui circule en sens contraire. Je craindrais donc que celle-ci ne brûlât fort mal , ou ne vint à s'éteindre tout à hiit , dans le cas où l'atmosphère de la mine ne serait pas tout à fait pure, quoique encore éloignée du point où elle serait explosive. En définitive, il est évident pour moi , comme pour la commission de Belgique , que la nouvelle