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USINES A FER DE CAlIADOGII, 670 action ignée ; il y a beaucoup de sables ferrugineux dispersés dans les fissures de la veine.
La mine de Koordkandy est située sur le sommet d'une montagne très-escarpée, et produit de riche minerai d'oxyde magnétique venant d'une veine puissante. La mine de Marzooly produit aussi en abondance d'excellent minerai d'oxyde magnétique; la veine qu'on y exploite traverse plusieurs collines, et a, dans beaucoup d'endroits, i oo pieds ( 3o-,3 ) de large. Dans l'exploitation de ces mines, on extrait seulement la partie la plus riche du minerai ; le reste est jeté de côté. Elles sont exploitées très-irré-
gulièrement et sans ordre, parce que le gou-
vernement n'impose aucune restriction dans le mode d'exploitation. Quelques individus percent un puits dans les déblais et creusent selon leurs be-
soins; bientôt après, d'autres arrivent, et , creusant un autre puits, comblent le premier; les déblais ainsi continuellement retournés s'affaissent et s'agglomèrent en masse à mesure que l'on retire le minerai , et présentent ainsi mi obstacle sérieux à quiconque essayerait d'exploiter la veine d'une manière régulière. Le minerai est transporté, seulement en été, dans les villages; car, pendant l'hiver, la neige rend impraticables les passages de la montagne. Il est alors vendu aux forgerons, au prix de I sh. sterling les 2 quintaux,
ou de iosh. la tonne (i fr. 20 C. le quintal métrique). Les minerais ci-dessus, traités isolément, donnent du hot-short (fer cassant à chaud), et que les Persans appellent sait iron. En les mélangeant
PRÈS DE TABREEZ , EN PERSE.
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on obtient un fer d'excellente qualité, dit sweet iron (fer doux). Ordinairement on mêle 2 parties
de minerai de Jewant avec
i
de minerai de
Koordkandy,, et 2 parties de minerai de Koordkandy avec de minerai de Marzooly.
Le combustible est fourni par une forêt très-
étendue, qui occupe le centre du district de
Caradocrh elle couvre le fond de la vallée formée par les montagnes, et s'élève sur leurs flancs à une
hauteur considérable, en dégénérant en arbres rabougris et en buissons dans les lieux les plus élevés et les plus exposés. Ce sont surtout des essences de chêne que l'on exploite par émondage. Les habitants des villages environnants gagnent leur vie en fournissant du combustible à la ville de Tabreez et aux villes environnantes. Voici comment on carbonise le bois : on creuse dans le sol une fosse rectangulaire longue d'environ 2opieds (6.',o6), large de 6 pieds ( ), et profonde de 4 pieds ( 2); les parois sont de terre ou de dépôts d'alluvion ; il y a à une extrémité une
petite rigole inclinée, et à l'autre une cheminée de 6 pieds de haut ( i-,818); la fosse est remplie jusqu'au niveau de terre avec des branches de toutes
dimensions, placées horizontalement et dans le sens de la longueur ; puis on la recouvre de terre pour s'opposer à toute entrée de l'air, excepté par une petite ouverture donnant dans la rigole, afin de produire un courant d'air; on met le feu par cette ouverture, et après qu'il a duré deux ou trois jours, on enlève la couverte et l'on retire le charbon. On a ainsi environ une tonne de charbon de bois, qui se vend au prix de 13 shillings sterling ou 15',626 le quintal métrique.