Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
698
FAERICATION EN FORÊT
DU DOIS TORRÉFIÉ.
pesant ii, d'où l'on conclut que le bois vert équivaut aux 0.324 de son poids de charbon. Si l'on admet, dans ce bois, 0,02 de cendres, on aura pour sa composition approchée
Essayés avec la litharge , les bois de la quatrième meule (en bois vert) ont donné en moyenne 15 de plomb, ce qui porte leur pouvoir calorifique à 0,44. Aucun des principes combustibles n'ayant été expulsé, on peut admettre pour la composition de ce bois ainsi desséché
0,360 0,324 0,296 0,020
Eau Charbon. Hydrogène et oxygène. Cendres
1,000
Le bois d'une année de coupe a donné avec la litharge 1.290 de plomb, ce qui équivaut à 0.378 de charbon. Ce bois est alors à peu près composé de : Eau. Charbon Hydrogène et oxygène. Cendres.
.
.
0,258 0,378 0,349 0,015 1,000
Ainsi le bois vert renferme les o,36 de son poids d'eau, et le bois d'une année les 0,26 du sien. Or, dans les torréfactions du bois sec, les pertes
en poids ont été les 0,24, 0,25, 0,26 et même
Eau Charbon. Oxygène et hydrogène. Cendres.
699
0,14 .
0,44 0,40 0,02 1,00
Ce qui répondrait à une perte en poids de 0,24.
Or c'est précisément celle qu'avait subie cette meule. Le bois obtenu renfermait donc encore 004 d'eau. Le produit des septième et huitième meules ( en forêt ) était bien meilleur. Le pouvoir calorifique moyen du bois obtenu dans ces deux dernières opérations est représenté par 0,47 et 0,4.9.
Dans la même meule n. 4, j'ai pris une bûche de chêne de 0,20 de diamètre, qui était placée vers le milieu, dans une des piles extérieures, et j'ai essayé le centre de cette bûche par la litharge.
les 0,29 du poids primitif, si l'on fait abstraction
J'ai obtenu 14,65 de plomb, ce qui équivaut
du bois qui faisait l'enveloppe inférieure de la
à 0,43 de charbon. Tout à l'heure, on a vu que 0,44 était le pouvoir calorifique moyen. La cha-
meule. L'eau hygrométrique 'a donc été complétement expulsée, et avec elle, dans la plus grande partie du bois, 0,02 ou o,o3 de matières volatiles combustibles. Dans les torréfactions de bois vert, les pertes en poids des deux dernières meules ont été 0,31 et o,33 pour l'ensemble, o,35 et o,36 pour la plus grande partie du bois. On a donc presque atteint le point de la dessiccation complète, mais on ne l'a pas dépassé.
leur s'était donc répartie très-uniformément. Plusieurs échantillons avaient été remarqués dans la troisième meule en différents points. Les bois durs avaient perdu 27 et 3o p. o/o de leur poids,
ils produisirent 15,05 de plomb, et équivalaient à 0,443 de charbon. Les bois tendres avaient perdu 3o et 35 p. ojo , produisirent 15,75 de plomb, et équivalaient par Conséquent à 0,463 de charbon. Les essences tendres se torréfient donc un peu