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EXPÉRIENCES FAITES EN 1839
raient produire du coke s'ils étaient calcinés à l'abri du contact de l'air, et sous une certaine pression. Ainsi, dans les fours à chaux de Ratefarnoux , où l'on met quelquefois des lits de charbon de plus de 5o centimètres d'épaisseur, j'ai trouvé,
au centre de ces couches de combustible, des morceaux de coke très-dur, léger, brillant et po.reux , mais qui paraissait n'avoir éprouvé ni ramollissement ni boursouflement. Ce coke est encore très-sulfureux Le pouvoir calorifique d'un échantillon a été trouvé de 0,647. Lignite de Villemus (Basses-Alpes). Il provient de petites couches situées près du gisement de grès bitumineux. Il n'a pas encore été exploité; et le peu d'épaisseur des couches ne permettra pro-
bablement pas d'en tirer partie. Il contient o,o85 de pyrites.
Lignite de Pierrevert (Basses-Alpes), provenant de travaux de recherche. Il paraît encore plus terreux et plus friable que les autres lignites des Basses-Alpes. Le résidu qu'il donne par la calcination est d'un noir terne très-fendillé. Il renferme 0,078 de pyrites. o) Lignite de la Cadière ( Var). Il a un aspect assez analogue à celui de certaines houilles sèches. Cependant il ne colle pas du tout , et ne donne par la calcination, qu'un résidu semblable à celui des autres lignites de Provence. Il s'enflamme fa-
cilement et brûle avec une flamme longue trèsconvenable pour le chauffage des chaudières. Il contient 0,034 de pyrites. (i 1) Lignite de Saint-Zacharie ( Var ). Charbon
de la grande mine, très-léger, se délitant facile-
ment et ne pouvant supporter le transport. contient 0,053 de pyrites.
Il
DANS LE LABORATOIRE DE MARSEILLE.
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(12) Lignite du Beausset (Var), provenant de travaux de recherche. Ces travaux ont été abandonnés, le gîte étant peu régulier, et le charbon presque toujours mêlé de veines de gypse. Un échantillon trié avec soin a donné o,o85 de pyrites. Lignite de Méthamis (Vaucluse ), employé pour le chauffage, et la cuisson du plâtre. Il est
d'un noir terne , se délite rapidement à l'air il
contient o,o53 de pyrites. (15) Lignites de Piolenc (Vaucluse ). On n'exploite plus, dans cette concession, que les couches connues sous le nom de mines basses, dont le charbon est de qualité très - inférieure. Il est terreux, friable, et se délite facilement l'air. Il brûle avec une très-forte odeur de soufre,à et le résidu qu'il donne, lorsqu'on le calcine en vase clos, est très-fendillé. Le charbon de la mine basse de Bouqueyran (no 14. ) contient 0,073 de pyrites. Le n° i5, qui est un échantillon de choix de la ruine basse de Saint-Fons en renferme o,o6o. (i6) Lignite de Montdragon (Vaucluse). Il res-
semble tout à fait à celui de Piolenc par l'ensemble de ses caractères. Il contient 0,072 de
pyrites.
2° Cendres de bruyères de l'Esterel (Vas).
La plus grande partie du sol des vastes forêts de l'Esterel est couverte de bruyères qui atteignent une hauteur de près de 3 mètres. Ces bruyères sont souvent brûlées sur place, et la grande quantité de cendres qui se produit ainsi tous les ans avait fait naître l'idée qu'il pourrait être avantageux de les traiter pour en extraire la potasse qu'elles renferment. Les essais dont ces cendres ont été