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EMPLOI DES SIPHONS A LA DÉCANTATION
DES EAUX DES BASSINS DE DÉPÔT.
la quantité d'eau à faire écouler dans l'unité de temps, l'étendue superficielle des bassins et la chute qu'on aura à leurs extrémités; sans quoi, il
partie supérieure il fût muni d'un entonnoir dont la douille portât un robinet fermant hermétique-
s'exposerait à des mécomptes à l'égard du siphon et du flotteur. Dans le cas où l'on ferait usage du second moyen que nous avons indiqué pour équilibrer le poids du siphon et du robinet, moyen qui conviendrait déjà pour une affluence supérieure à celle de six litres par seconde, on ne sera pas obligé de calculer les dimensions du flotteur, et on se bornera à déterminer celles du siphon.
Pour les premières, on pourrait ne point dépasser la longueur d'un mètre et la largeur d'un demi-mètre. Nous avons vu que si les bassins ont une étendue
en rapport avec la quantité de morée fournie par les patouillets, il y aura toujours moyen de réduire la descente du flotteur à 3o ou 31 centimètres au plus pour chaque période d'écoulement, et que souvent, par les dispositions que nous avons indiquées , cette quantité pourra être diminuée de moitié. Nous avons vu aussi que lorsqu'un établis-
sement de lavage consomme un grand volume d'eau, par exemple ï o litres par seconde, on pouvait employer des siphons donnant 6 litres, et les faire fonctionner du soir au matin. De même , si l'affluence était de 20 litres, on pourrait se servir
d'un appareil ne donnant que 12 litres par seconde; mais ici, au lieu d'un seul siphon, il vaudrait mieux, en général, comme nous l'avons déjà dit, en adapter deux au flotteur. Si, pour la même affluence on voulait ne faire usage que d'un seul siphon, on serait obligé, à raison
de son calibre, de le mettre en place avant de le remplir d'eau ; mais pour cela, il faudrait qu'à la
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ment ; disposition qui rendrait l'appareil plus com-
pliqué et plus dispendieux;_ en définitive, deux siphons, dont le produit individuel serait moitié de celui du précédent , ne coûteraient guère davantage , et il serait plus facile de régler l'écoulement lorsque l'affluence dans les bassins diminuerait de moitié, par suite d'une diminution semblable dans le travail des patouillets. II serait inutile, d'après les détails dans lesquels nous sommes entré, de nous étendre, au sujet de ce nouvel emploi des siphons, sur la détermination de leurs diamètres, ainsi que sur les dimensions des autres parties de l'appareil hydraulique. Nous rappellerons que, dans le cas actuel, les siphons et les flotteurs doivent être en cuivre, que l'intervalle entre les branches des premiers doit être le plus court possible , environ trois décimètres et demi, pour diminuer le poids que supportent les seconds. En prenant, pour recouvrir ceux-ci , des feuilles de cuivre , du poids de 3 kilogrammes le mètre carré, on trouvera qu'un flotteur chargé de deux siphons en cuivre, de om,o61 de diamètre et iln,7o de longueur, pesant pleins d'eau 7',3 chacun, et 1k,3 avec leurs robinets, ne devrait pas avoir plus de 1m,32 de longueur et 0'11,66 de largeur, pour s'enfoncer de 6 centimètres. Chaque siphon supposé fonctionner sous la charge de 4. décimètres
serait armé de son levier, sur lequel un contrepoids de 3',63 seulement , agissant à la distance de 1',20 du flotteur, suffirait pour maintenir ce dernier dans la position horizontale. S'il n'y avait qu'un seul siphon du diamètre de Tome XIX, i84r. 4