Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
DUDÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
76
TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
on en rencontre plusieurs autres, principalement des orthis. Direction et La direction des couches du terrain silurien est inclinaison des variable. On en jugera par les exemples que nous couches.
citerons plus bas. L'inclinaison des couches dépasse rarement 450 , elle est même ordinairement bien plus faible ; il faut en excepter toutefois les parties du terrain placées dans le voisinage immédiat de fortes masses porphyriques. Le terrain silurien constitue , dans le départeLe terrain silurien forme une ment de la Loire, une lisière plus ou moins con-
autour du terrain anthraxifere , et dessine ainsi la position et la forme du bassin au sein duquel se sont déposés les éléments de cet étage supérieur. Dans la généralité des points de cette lisière, les couches du terrain inférieur plongent vers l'intérieur du bassin , et même assez souvent l'inclinai-
lislere aut°"rd" titille terrain an th raxifère
son est inverse dans les points diamétralement opposés.
Le bassin, beaucoup plus étendu sur la rive
droite de la Loire que sur la rive gauche, se prolonge d'ailleurs dans l'intérieur du département du Rhône, où je n'ai pas poursuivi ses traces. A son extrémité sud , en partant de la rive Limites du tersain silurien sur droite de la Loire , la lisière du terrain silurien se la rive droite de la Loire ( Cartes diricfe de l'ouest vers l'est, depuis le port Garrel na 87 et 86 de jusqu'à Néronde , et les couches plongent vers le Cassini). nord sous le grès anthraxifère. A partir de Nél'onde, la bande silurienne se détourne un peu au nord-est pour passer. au hameau de Montmin, commune de Sainte-Colombe, et plus loin au hameau des Georges, commune de Violay ; les couches schisteuses et calcaires inclinent alors tantôt au nord, tantôt au nord-ouest mais toujours sous
la formation anthraxifère , tandis qu'elles reposent elles-mêmes sur le gneiss et les schistes argileux
primitifs des environs de Panissière. Au delà de Violay, le terrain schisteux se dirige sur Affoux passe au midi de Tarrare et se retrouve encore dans les cornes vertes de Chessy.
Au nord , la lisière silurienne reparaît aux environs de Montagny et de Thizy , et dans les vallées du Rhodon et de Trainbouse. Les couches inclinent en général vers le sud ou le sud-ouest, et
vont rejoindre, sans aucun doute, sous les grès anthraxifères , les schistes siluriens de la bande méridionale. Cette supposition, d'ailleurs bien naturelle, acquiert un grand degré de probabilité par le fait que les schistes et calcaires, par suite d'une dénudation postérieure, se montrent, sous le terrain anthraxifère , en un très-grand nombre de points dans la profonde vallée du Rhin aux environs de Regny et de Naconne. Le terrain silurien n'a cependant éprouvé qu'un relèvement local le long de la crête de Montagny
à Thizy, car au nord de cette ligne reparaît de nouveau le terrain supérieur, et ce n'est qu'en lambeaux isolés que l'étage moyen perce encore au jour. Les deux formations s'enfoncent 'd'ailleurs au nord du département sous le lias, et à l'ouest sous le terrain tertiaire de la plaine de Roanne. Si nous repartons du port Garrel, près de Saint- Limites sur la igchrde Georges-de-Baroilles, pour poursuivre le terrain riveauee la silurien sur la rive gauche de la Loire , nous ne le ,;..Lo8i;eei. 62 tde
retrouverons qu'auprès de Saint-Germain-Laval. Cassini). Entre cette ville et la Loire , les sables tertiaires de la plaine du Forez dérobent les schistes à l'oeil
du géologue, et couvrent même le terrain an-