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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
-dans lequel on trouve de nombreux galets calcaires, arénacés et schisteux du terrain silurien. La superposition immédiate du poudingue sur le grès silurien ne peut être observée; une prairie cache le point de contact; mais le sens de la plongée ne peut laisser à cet égard aucun doute. La superposition est d'ailleurs transgressive, car le poudingue passe à un grès schisteux à grains fins, avec empreintes végétales, qui plonge décidément au nord. Dans le bourg de Naconne même existent aussi quelques anciennes carrières de calcaire ; et entre Naconne et Regny les tranchées d'une nouvelle route départementale font connaître plusieurs alternances de couches schisteuses et calcaires ; le calcaire domine à Nacorme; plus loin les schistes le remplacent complétement; enfin près de .Regny
le calcaire reparaît. Au milieu des schistes, qui ont toujours une teinte foncée , se montrent aussi quelques couches de grès verdâtre à grains fins. Le Coteau qui longe au nord-est de Regny la coupe observe au nord-est de rive droite du Rhin va nous fournir un nouvel ileorny, exemple des relations qui existent entre le terrain silurien et l'étage anthraxifère. Au pied occidental de ce coteau on rencontre du calcaire et du schiste en couches régulières; ce schiste, d'abord argi-
leux et tendre , devient très-siliceux et dur à la " limite supérieure du terrain; par-dessus vient un conglomérat extrêmement dur et tenace, dont les divers galets ont été fortement cimentés par la Même matière siliceuse qui a pénétré les dernières
assises des schistes. Les galets du conglomérat sont plus ou moins anguleux. On distingue parmi eux très-nettement les schistes et grès du terrain immédiatement inférieur et des fragments peu
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
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roulés de porphyre granitoïde de la grosseur du poing. Au poudingue succède le grès feldspathique ordinaire contenant des couches d'anthracite qui furent exploitées il y a environ vingt ans. La direction des couches paraît être sensiblement la même dans les deux terrains. Ce fut cette coupe, que j'eus occasion d'observer en 1837, qui me fit connaître pour la première fois bien clairement la position relative du terrain calcaréo -schisteux et du grès anthraxifère.
Le grès de Regny se lie au terrain anthraxifère coupe de Combres, où des travaux d'exploitation sont en- tb",,gers'Y'
core aujourd'hui en activité, et là aussi on voit clairement la superposition de l'étage supérieur sur le calcaire et le schiste de l'étage moyen. En se dirigeant du bourg de Combres vers Montagny, on rencontre d'abord le grès feldspathique à grains fins jusqu'au pied du coteau de Combres , puis, dans un chemin creux qui monte vers Beluze du grès rougeâtre plus quartzeux,
de Mon-
à Con,
( Fig. 15.)
alternant avec un conglomérat grossier, composé de galets arrondis de quartz blanc et noir, de divers grès et du calcaire bleu. Vers le haut de la côte paraissent, sous le poudingue, les schistes et le calcaire bleu que l'on ex-
ploite à un kilomètre à l'est de Montagny pour les besoins de l'agriculture.
Tout le coteau de Montagny et les bords du
Coupe du ha-
RhOdon jusqu'au château de Cerbué se composent mea. des Manii la f de grès , schistes et calcaires, çà et là traversés par Tin'leiede B r
le porphyre quartzifère ; et en divers points on peut observer le conglomérat an thraxiière reposant sur les couches de cet étage moyen. L'un de ces points est représenté dans la fig. 4 I
( Fig. xi.)