Annales des Mines (1841, série 3, volume 19) [Image 47]

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DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE..

TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES

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ment schisteuses ,passant déjà aux grès par l'abondance plus ou moins grande de grains feldspathi-

de l'Aix , près du château de Contenson, les grains

feldspathiques sont accompagnés de fragments

ques Les hauteurs au-dessus de Banchet et de Rotava

nombreux.de.schistes siluriens ; or ce conglomé-

offrent ces roches directement superposées sur les grès et les schistes siluriens ; preuve évidente que les trapps correspondent bien à la fin de la période

rat, auquel les schistes arrivent par des passages

insensibles, appartient évidemment au terrain anthraxifère. Ces diverses roches, comme le trapp proprement dit du sommet d'Urfé, sont extrême-

silurienne et à l'origne du dép6t anthraxifire. Quelques échantillons de trapps renferment de

ment dures et tenaces, et ont dû être modifiées .également par une action ignée prolongée et in"tense ; souvent ils ressemblent bien plus à certains

porphyres verts qu'a une roche arénacée, mais la présence des galets dans le conglomérat ne peut

laisser aucun doute sur sa véritable nature. En décrivant d'ailleurs plus bas les diverses variétés de grès. anthraxifère , j'insisterai plus longuement sur les modifications qu'il a éprouvées dans un

grand nombre de cas postérieurement à sa forma-

tion. Quant à présent, j'ai voulu faire connaître seulement la liaison plus intime qui semble exister dans'eette localité entre les deux étages du terrain

silurien. Il ne faut pas oublier toutefois que là même un conglomérat se trouve , sinon à la base immédiate , du moins à la partie inférieure du terrain anthraxifère..On doit se rappeler ici que sur la rive droite de la Loire, à Regny, Néronde , etc., on rencontre aussi sous le conglomérat- anthraXifère des schistes siluriens très-durs et siliceux, qui ne paraissent cependant pas avoir été exposés à une action ignée comme les trapps d'Urfé. 'Environs de la Dans la partie supérieure de la vallée de l'Aix Chambodie; par- entre les hameaux de la Chambodie et de Ranvel, tic supérieure de

petits cristaux d'amphibole. Entre Saint-Polg-ue et Souternon , à une .faible nwironsdes..distance au-dessus du pont de fYsable, sur la route t,'"°; "his'es de Roanne à Montbrison, on voit des schistes et da 'ga rmapn, cristaux des grès de la formation silurienne plonger sous le grès anthraxifère cristallin de la crête de Goualle. Sur le revers opposé de la crête, le grès, toujours très-dur et d'apparence porphyrique, alterne avec un schiste verdâtre amphibolique circonstance qui tend à prouver que dans cette localité le passage de la formation silurienne à la formation anthraxifère s'est opéré également d'une manière peu violente. Cette alternance peut surtout être bien observée entre le hameau de Lucé et celui de Solombay. Quelques bancs schisteux renfermentdes cristaux d'amphibole de plusieurs millimètres de largeur; j'ai rencontré les plus beaux échantillons

au fond du vallon de Lucé, non loin du hameau de Solombay. Je n'ai pas retrouvé ailleurs, dans le département, des schistes de même nature.

3' Porphyres et terrain anthraxifère.

,

la vallée del'Aix. on rencontre, des deux côtés de la rivière, au milieu

du porphyre quartzifère , des bancs de trapp assez analogues à ceux du mont Urfé. Ce sont des roches très-dures, verdâtres, en masses puissantes légère-

L'étage silurien supérieur, ou le terrain anthraxifère , dont je devrais parler maintenant, est presque exclusivement formé .des débris d'un porphyre granitoïde sorti du sein de la terre. ayant