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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
carpements qui bordent la Loire, partout en un mot où l'eau a pu enlever toutes les parties altérées par le contact de l'air, on reconnaît immédiatement son identité avec les grès gris verdâtre du terrain de Bully. Le passage insensible de ce grès si dur au grès brun jaunâtre et friable peut trèsbien s'observer dans les tranchées du chemin de fer de Roanne, près de Neullize , où l'on trouve exactement le même terrain. On voit là que l'altération est sensible jusqu'à une profondeur de rm,50 à 2 mètres de la surface du sol. En divers. points, particulièrement sur le chemin de Dancé à Amions , le grès est réellement stratifié; les couches plongent au sud ou au sud-
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
une butte porphyrique ; mais dans un chemin creux qui conduit d'Alliions au hameau de Tor-
ban , on observe des schistes et du grès qui alter-
nent entre eux, et même en deux points de la terre noire, indice de combustible. Les couches plongent au sud-ouest comme aux environs de
Dance ; près delà, au hameau des Clercs, on doit avoir exploité jadis de l'anthracite : on distingue en effet encore aujourd'hui des schistes charbonneux dans une vigne de cette localité. Je dois remarquer encore que le grès anthraxifère qui forme la majeure partie du sol des trois communes de d'Aillions et de Saint-Paul de Vézelin, est Dance' généralement très-micacé, et que presque partout les lamelles de mica sont régulièrement hexagonales; ce qui semble prouver, comme nous l'avous déjà remarqué plus haut, que le terrain a dû éprouver, après son dépôt, une température fort élevée. C'est sans doute à cette cause qu'il faut attribuer la cristallinité de la roche, et par suite sa
ouest. Anthracite de la Bruère.
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Aimions, des schistes feldspathiques blancs et gris clair alternent en couches régulières avec ces mêmes roches ; nouvelle preuve que ce sont réellement des grès. A Amions même paraît de nouveau
Au hameau de la Bruère , sur le revers méridional de la crête d'Amions , on a exploité de
l'anthracite; les couches plongent en sens inverse au nord-est. Entre la Bruère et Dancé , le terrain m'a paru assez régulier et peu bouleversé par les porphyres; ce serait donc là , si du moins lescou ches de la Bruère se prolongent, que l'on pourrait, avec le plus de chances de succès, établir une exploitation un peu étendue et régulière ; quelques capitalistes de Paris ont commencé des puits de recherches dans cette localité. Les affleurements de la côte de la Bruère , que l'on a fouillés par galeries, indiquent l'existence de deux ou même de trois couches de combustible. Entre les divers affleurements et immédia-7
ressemblance avec les porphyres. Si nous passons sur la rive droite de l'Ysable
nous retrouvons encore çà et là quelques
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Terrain
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lam- thraxifère sur la
beaux du. même terrain ; je citerai en particulier LI:';:abdier'ite.de les communes de Crémeauxd'Urfé, de Saint-Ro- Grès éminen, main , de Juré et de Saint-Marcel ; mais dans ment cristallins. toutes ces localités, le terrain anthraxifère ne se présente qu'en ruasses plus ou moins isolées qui semblent avoir pris naissance dans une snite de petits bassins au milieu des schistes siluriens et du porphyre granitoïde. Il se compose, dans- ces lo-
tenient au-dessus du plus élevé, paraissent des
grès feldspathiques fort durs, de diverses variétés,
avec le caractère de certains porphyres verts, et cependant l'on ne peut nier que ce ne soient réellement des grès. Le long du chemin dela Bruère à
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