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OXYDE DE MANGANÈSE ALCALIFÈRE
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minéral ne renfermait pas de matières organiques, d'ammoniaque et d'acide hydroffuorique. Lorsqu'on chauffe une quantité un peu considérable de matière dans un tube de verre vert
jusqu'au point de le ramollir et qu'on recueille le gaz dans de l'eau de baryte, on obtient une trace de carbonate de baryte. M. Vogel avait déjà constaté par ce moyen la présence d'une petite quantité de matières organiques dans presque tous les minerais de manganèse. Lorsqu'on traite le minéral par l'acide sulfurique concentré, en faisant passer le gaz dans l'eau de baryte, on obtient encore un dépôt fort peu abondant de carbonate de baryte, entièrement soluble dans l'acide nitrique étendu. Si le minéral eût renfermé de l'acide fluosilicique aurait produit dans cette expérience du fluosilicate de baryte insoluble dans l'acide nitrique faible.
Lorsqu'on broie le minéral avec de la chaux
et qu'on chauffe légèrement le mélange , il ne se dégage pas une trace d'ammoniaque. Le procédé que j'ai suivi pour l'analyse du minéral diffère peu de celui que j'ai décrit plus haut pour les essais qualitatifs. J'ai précipité la baryte de la dissolution hydrochlorique au moyen de l'acide sulfurique faible employé sans excès. Le fer et le .manganèse ont été dosés ensemble ; les oxydes ont été redissous dans l'acide hydrochlorique et séparés par le carbonate d'ammoniaque. La séparation de la potasse et de la magnésie est une opération, assez délicate. De tous les procédés que j'ai essayés, le suivant m'a paru le meilleur
M GY .(1111.1TE,SA6NE).
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Les deux bases étant dissoutes dans l'acide hydrochlorique et mélangées d'hydrochlorate d'ammoniaque, on évapore le tout à siccité dans une
capsule très-mince de porcelaine, qu'on peut chauffer ensuite sur une lampe à alcool de manière à chasser tout le sel ammoniac sans fondre ni volatiliser de chlorure alcalin. On reprend par l'eau qui 'laisse déjà un résidu de magnésie. On ajoute à la liqueur contenue dans la capsule un excès d'ammoniaque, et l'on voit se produire un nouveau dépôt floconneux d'hydrate de magnésie. On évapore de nouveau à siccité on chauffe à la lampe pour volatiliser le sel ammoniac produit, et l'on recommence cette opération sept à huit fois, ou plutôt jusqu'à ce que l'addition de l'ammoniaque ne Produise plus de précipité dans la
liqueur et nue le résidu chauffé à la lampe ne donne plus d' e fumée. Alors on reprend par l'eau chaude. On filtre, et on a dans la liqueur le chlorure alcalin. La matière qui reste sur le filtre est calcinée après avoir été arrosée d'acide nitrique pour chasser les dernières portions de chlore. C'est de la magnésie mêlée d'une petite quantité d'oxyde de manganèse qui la noircit. Dans toutes mes analyses , j'ai trouvé constamment avec la magnésie une petite quantité de manganèse, ce qui prouve
que la précipitation de ce métal au moyen de rhydrosulfate d'ammoniaque n'est pas absolue.
J'ai aussi déterminé la proportion d'alcali en traitant par l'eau la matière réduite par le gaz hydrogène. Mais j'ai toujours obtenu un peu moins
d'alcali par ce moyen que par le précédent , ce qui tient sans doute à ce qu'il se produit dans la
réduction une combinaison de protoxyde de