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DU BASSIN HOUILLER DE VOUVANT.
SCHISTES BITUMINEUX. gr.
gr.
0,187, soit pour 1 gr. 0,0600 Peroxyde de fer D'où, -protoxyde de fer. 0,168 0,0308 Et acide carbonique. . . 0,096 0,0848 Carbonate de fer. . . . . 0,264
En défalquant de 1g,2421 d'acide carbonique les &l'Act?) du carbonate de fer, il reste 1gr.,21i3, correspondant à : carbone 0g,3303. Pour s gramme, l'argile, exempte dé peroxyde de fer, pèse ogr.,499. D'après l'hypothèse faite en commençant l'analyse du schiste altéré, elle serait combinée dans le schiste avec ogr.,0227 d'eau, qu'il faut retrancher
des o,3747 trouvés dans l'analyse, il reste ainsi eau ogr.,352o; d'où, hydrogène ogr.,o391. On a donc en définitive, pour la composition élémentaire de la substance 0,3303 0,0391 0,0241 0,6065
Carbone Hydrogène Oxygène et azote
Argile et eau. . 0,52171 Cailonate de fer. 0,0848)
1,0000
ou bien , abstraction faite des parties terreuses 0,8394 0,0994 0,0612 1,0000
Carbone. Hydrogène Oxygène et azote
Cette analyse, quelque incertitude qu'il yait sur
le dosage de l'eau renfermée dans l'argile, n'est cependant pas dépourvue d'intérêt. En calculant le rapport des nombres d'atomes De carbone, d'hydrogène et d'oxygène, 54. 1.410, On trouve 1.000, -
Si ce rapport n'est pas exact, il doit cependant s'écarter peu de la vérité, surtout pour l'hydrogène, car le schiste renferme bien certainement de l'eau de combinaison, et .1a matière bitumineuse,
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qui donne à la distillation en vase clos des produits oxygénés, est bien certainement elle-même oxygénée, et si l'on supposait les deux cas extrêmes, celui où il n'y aurait pas d'oxygène eL où l'eau serait en >plus grande quantité que celle qui a été
admise, et celui où il n'y aurait pas d'eau , et où la quantité d'oxygène serait maximum, on aurait les rapports suivants 1.000
Et 1.000
1.200 1.480
0.
157.
On voit par là que le nombre d'atomes d'hydrogène ne peut varier que de 1.200 à 1.48o, et celui des atomes d'oxygène de o à 157; le premier
doit certainement être compris entre 1.3oo et 1.45o , et le deuxième entre 5o et Io°.
On a vu plus haut que la matière combustible, prise isolément, ne donnait pas plus de 3o à 35 p. oio de coke. En comparant ces résultats à ceux que M. Re-
gnault a consignés dans son mémoire sur les combustibles minéraux, Annales des mines, t. XII, on voit que la matière bitumineuse du schiste diffère complétement de la houille par sa composition chimique. Elle renferme à peu près. deux fois autant d'hydrogène que les bouilles proprement dites. Elle s'en distingue complétement aussi par la nature et la proportion des produits pyrogénés qu'elle fournit, elle ne donne que 3o à 35 p. o/o de coke, tandis que les houilles les plus
grasses en laissent au moins 57 à 6o p. ofo.La houille de Faymoreau (couche n° 3), exploitée au toit de la couche de schiste bitumineux, analysée au laboratoire de l'École des mines, a donné Charbon Cendres Matières volatiles.
0,615 0,090 0,295 1,000