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MINERAIS DE 'PLOMB
coûtent 2 1/2 à 3 réaux. On la tire d'une lieue environ de distance et d'un endroit appelé Fuente de la Peinada , sur le bord de la route menant d'Almeria à Grenade.
Pour donner une idée du terrain, je dirai
qu'avec ces prix divers, le puits de la mine de l'Alcade Mayor, qui tient de Im,IO à im,20 de diamètre, est revenu approximativement de 3 à 4 piastres fortes en terrainïmoyen la vara courante, et 8 piastres en terrain dur. M. Amalio Maestre m'a dit que dans un terrain où le mineur est obligé d'employer la poudre, on ne peut creuser (Sierra de Gador ) que la valeur d'un mètre cube français en quatre jours, et encore faut-il une bonne ventilation, sans cela on n'en fait que la moitié. Le prix s'élève jusqu'à 250 francs, monnaie française, pour une valeur représentant un mètre cube, mais le prix moyen et le plus fréquent se trouve être de 4o francs. En terrain tendre, on a approfondi environ I 1/2 mètre cube
par jour pour une somme de 6 à
8 francs. Aux environs du canton connu sous le nom de
Loma del Sueno , et qui comprend plusieurs mines importantes entourant el Almacen de los Molineros , on fournit tout aux ouvriers, et de plus on les nourrit sur la base suivante, à Santa
Rita la Baja : Au déjeuner, pain de bonne qualité, eau, huile, vinaigre et seL Au diner, haricots, fèves et riz, quelquefois, mais rarement, garbanzos ; pain et eau à discréion , huile et sel. Le souper ressemble au déjeuner.
DES ENVIRONS D'ALMER.IA ET D'ADBA,
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L'eau, qui est excellente, vaut de 1 1/2 à 2 réaux la charge. Les picadores sont payés 5, 6 et 7 réaux, quelquefois, rarement, 8 réaux. Les tournicoteurs 4 et 5 réaux. Et les gamins ( souvent trop jeunes) environ 2 réaux.
Le surveillant, le véritable homme de confiance des entrepreneurs, se nomme capataz , tandis que le maitre mineur ou chef des travaux souterrains porte le nom de capataz de gabia ou Ces hommes veillent à la bonne exécution du travail ; leurs fonctions sont peu pénibles en raison de la docilité et du dévouement des mineurs de cette contrée. Jamais je n'ai vu de travailleurs pareils : toujours disciplinés, pleins de zèle, sobres et peu avides. Il ne leur manque qu'un peu plus de capacité, car pour l'intelligence, elle est développée chez eux au suprême degré.
Le mineur espagnol forme une de ces races d'hommes qui honorent toujours une nation par mille qualités diverses et essentielles aux tra-
vailleurs. Les mines de la Sierra de Gador ont eu des époques plus florissantes que celles actuelles ; on m'a
garanti, par exemple, durant mon séjour à Adra , qu'elles occupaient en 1836 environ 20,000 individus, tandis qu'aujourd'hui leur nombre ne dépasse pas 14,000. C'est qu'aussi quelques-unes des an-
ciennes exploitations qui ont fait la fortune de
Berja, se sont considérablement appauvries et que d'autres, sans diminuer de ressources, ne les fournissent plus qu'à une profondeur assez grande. On peut citer Santa Rita la Baja , qui pendant