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ET DES FOURNEAUX A TUYÈRES.
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- TITÉORIES DE LA CÉMENTATIOX
cette cavité est séparée du foyer par une grille métallique AA, percée de 76 trous, offrant clans leur ensemble une surface égale à 240 millim. carrés. Cet appareil, après avoir servi à faire un essai de fer bien fondu, et contenant encore à la partie inférieure da foyer f une couche -de char.
bon très-menu, épaisse de om,o6, qui avait séjourné
environ 15 minutes dans le fourneau, et dont
chaque fragment avait été exposé pendant io minutes au moins -à la température de la fusion de la fonte, a été rempli, jusqu'à l'orifice, de charbon froid complétement calciné. Ce charbon , en fragments menus, avait été obtenu comme le précédent ; refroidi dans le fourneau même, à la fin de plusieurs essais de fer, il avait été conservé dans un étouffoir clos hermétiquement. j'ai ensuite projeté dans le fourneau ainsi rempli un courant d'air suffisant pour y produire la fusion du cuivre, soit approximativement, 195 grammes par minute. La masse de charbon, ou plutôt de carboue, s'est rapidement échauffée de bas en haut, et après une demi-minute environ , j'ai commencé à voir la masse rougir au travers des interstices
que présentaient les charbons encore noirs de l'orifice supérieur du fourneau- en approchant alors un corps enflammé des gaz jusque-là invisibles qui sortaient par cet orifice BB, j'ai déterminé immédiatement l'inflammation de ces gaz, qui bientôt ont produit une gerbe de flamme trèsfournie et haute de orn,45. La partie combustible d'un gaz sortant d'un appareil où il n'existe que de l'oxygène, du carbone et de l'azote, ne pouvant être que de l'oxyde de carbone, on serait déjà en droit de conclure de cette expérience que, dans les conditions ci-dessus indiquées, l'oxygène de l'air atmo-
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sphérique est déjà en très-grande partie converti en oxyde de carbone, pour avoir traversé seulement une couche de carbone épaisse de 01'1,21 Mais ce n'est pas tout : en continuant l'expérience de son inon trouve que la flamme ne perd rien tensité, quand la couche de carbone est réduite par la combustion à om, 12 ; au-dessous de cette
dernière limite, les dimension de la gerbe gazeuse embrasée diminuent rapidement ; cependant on observe encore des filets de flamme appréciables dans les points où la grille est le
moins dégarnie , lorsqu'il n'existe plus que om,o6 de carbone au fond du fourneau. Or, sila puissance .de combustion du gaz n'augmente pas visiblement 'lorsque la couche de charbon est portée de 01'02 conditions de cette exà 0m,2 , c'est que, dans les atmosphérique est entièrement périence, l'oxygène carbone après avoir traversé converti en oxyde de
seulement une couche de 0',I2 de carbone; en sorte qu'on peut affirmer que dans un fourneau je
alimenté en air et en carbone comme celui que viens de décrire, la hauteur Ab dela zone oxydante du fourest moins considérable que le diamètre donne à cet appareil, toutes neau. Si: donc on ci-dessus, une hauautres choses restant comme 5) pour que la chaleur, teur. assez grande (fig. développée en Ab, soit en totalité employée dans le fourneau, c'est-à-dire pour que les gaz sortent de l'orifice supérieur à la température ordinaire , on obtiendra un véritable fourneau de réduction où des minerais chargés à l'orifice supérieur avec du carbone seront soumis à l'influence d'un courant d'oxyde de carbone pur, pendant la plus grande partie du trajet qu'ils devront faire depuis cet mifice jusqu'au niveau de la grille AA.
