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ET DES FOURNEAUX A TUYÈRES. THÉORIES DE LA CÉMENTATION 33o diquée sur le plan de lafig. i i. Ces diverses dispositions, dont les fondeurs connaissent l'importance depuis un temps immémorial , sont évidemment le contre-pied de ce qu'il conviendrait de faire si le
charbon agissait par contact sur les corps à réduire. La théorie générale exposée dans ce chapitre:, en explique au contraire les plus petits dé-. tails.
Hauts-fourneaux à fonte de fer. 32. ilaut,roin-
4. Les résultats qu'on se propose d'obtenir
ne"' fer. f"Le d'en élaborant5 clans ces appareils, les oxydes naturels de fer, sont les suivants : 1° amener le fer à l'état métallique ; 201e -combiner ensuite avec une proportion de carbone suffisante pour rendre le fer fusible ; 3° séparer, sous l'influence d'une haute température et par voie de fusion, la fonte de fer des matières terreuses contenues dans le lit de fusion. La fig. 12 rappelle les principales dispositions qu'il est nécessaire d'observer pour atteindre ces divers résultats.
Il existe toujours au-dessous du niveau des tuyères un creuset où tombent et se séparent,
suivant l'ordre de leurs densités, la fonte r et les laitiers s. Le mélange in de matières à élaborer est stratifié avec le combustible e, en masses de volume constant et toujours assez considérables pour que, dans toute l'étendue du fourneau , il n'y ait pas de contact appréciable entre ces deux sortes de réactifs. L'expérience indique d'ailleurs que l'allure du fourneau est d'autant plus régulière, que le fondeur parvient mieux à conserver, pendant la descente des matières, la séparation entre les deux parties de la charge, et qu'ainsi la
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se rapproche coupe verticale du haut-fourneau indiqué dans la fig. 12. plus de l'état de choses général La température de ces fourneaux est en celle des précédents beaucoup plus élevée que en employant on obtient cette haute température plus denses, en de préférence des combustibles sections égales de fourneaux, projetant, pour des donnant quantités d'air, et en de plus grandes plus horizontale beaucoup une vitesse
à l'air
grande. Suivant la nature du combustible et les dimensions des fourneaux, la quantité d'air lancée par minute varie de 8 à 125 kilog., et la pression, de om,o4 à 0'1,20. Cette grande vitesse de projection combinée avec d'autres circonstances favorables, détermine dans la région de la tuyère une température fort
élevée et une rapide conversion de l'oxygène atmosphérique en oxyde de carbone. Cette haute température est indispensable pour la fusion des ma-
tières très-réfractaires que renferme la dernière charge m" (fig. 12) préparée pour la fusion. Mais charge les gaz ascendants, lorsqu'ils ont agi sur laquantité en voie de fusion, retiennent encore une considérable de chaleur : pour que cette chaleur au-dessus soit mise à profit, il convient qu'il y aitmatières à
de la zone de combustion une masse de échauffer beaucoup plus grande que clans les cas précédents : de là la hauteur considérable donnée les gaz qui, à ces fourneaux. Ce n'est pas tout;
jusqu'à un niveau élevé, conservent une température rouge, peuvent, dans toute la durée de aussi ce long trajet, pourvu qu'ils conservent action convenable, exercer une une composition réductive sur le minerai de fer; or, c'est pour remplir cette seconde convenance,