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THÉORIES DE LA DEMEMTION
CHAPITRE III. ESSAI HISTORIQUE SUR L'OXYDE DE CARBONE ET SUR LES THÉORIES DE LA CÉMENTATION ET DES FOURNEAUX A COURANT D'AIR FORCÉ.
Le mémoire que j'ai présenté le 18 janvier 1836 i Acadén-iie des sciences, et dont le résumé a été émises dans .les inséré dans le compte rendu de cette séance (i), a
35. 11-clainaDons sur la pro- , prié té es idées
chapitrepsi.emlers donné lieu à diverses réclamations sur la priorité
des idées qui y sont émises, et que je viens de reproduire dans ce nouveau travail. Plusieurs personnes, par une méprise due, sans doute, à la publication incomplète que nies idées avaient reçue
jusqu'à présent, ont réclamé la propriété d'opinions que je n'ai point avancées : ,j'espère que ces personnes trouveront dans les deux chapitres précédents les éclaircissements qu'elles pouvaient désirer. Dans les autres observations qui m'ont été
adressées, on s'accorde généralement à reconnaître que j'ai présenté le premier la théorie de la réduction des oxydes par cémentation dans une enceinte fermée ; que ma théorie des fourneaux à courant d'air forcé est plus complète que toutes celles qui avaient été présentées jusque-là ; qu'elle donne aux deux oxydes gazeux du carbone une importance métallurgique qu'on ne leur avait pas encore reconnue ; mais on m'annonce en même
temps que plusieurs faits sur lesquels s'appuie cette dernière théorie, avaient précédemment été indiqués par divers auteurs ; et l'on exprime le (1) Comptes rendus de l'Académie des sciences, «size 2, page 68.
343 occasion de sidésir que je puisse trouver une gnaler les droits antérieurs aux miens. Je n'ai pas manqué de consulter les ouvrages qui m'étaient indiqués, avec le plus consciencieux désir de rendre justice à qui de droit : ces recherches m'ont permis, non-seulement d'apprécier la valeur de ces réclamations, mais encore de coordonner beaucoup de faits intéressants sur l'histoire de l'oxyde de carbone et sur les théories de la cémentation. et des fourneaux à courant d'air forcé. ET DIS, 1,01311NEAUX A TUYÈ,TIES.
Je regarde comme un devoir d'en présenter ici un résumé ; j'espère d'ailleurs que, vu l'impor-
tance acquise aujourd'hui à l'oxyde de carbone et celle des arts qui emploient comme instrument essentiel les fourneaux à courant d'air forcé, ces recherches ne paraîtront pas dépourvues d'utilité. Je n'ai pas pensé qu'il convint d'engager ici une polémique sur la propriété des opinions qui font l'objet des deux précédents chapitres : ces sortes de discussions n'ont qu'un médiocre intérêt scientifique , parce qu'il importe beaucoup plus au public de connaître la vérité que de savoir à qui il en est redevable. Lorsqu'une idée est produite dans la forme où elle fait faire à la science un pas décisif, il est rare que le germe de cette idée n'ait pas été déposé plusieurs fois bien que d'une manière improductive dans le domaine de la science. En
pareil cas, il n'appartient guère aux parties intéressées de décider à qui doit revenir l'honneur
de la production : c'est le public savant qui seul a
qualité pour trancher de pareilles questions j- , me suis donc borné autant que possible dans ce dernier chapitre, à un simple exposé des faits et je me suis particulièrement appliqué à citer textuellement toutes les opinions qui, ayant