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CHIMIE.
EXTRAITS.
Lorsqu'on traite un acétate de plomb, ou un autre sel de plomb soluble, par la potasse ou la soude, il se fait un précipité blanc, qui, séché à oo°, ne change point de couleur; desséché pendant un temps plus long, et à une température un peu supérieure à .1 oo", il ne perd plus d'eau, ne change point de couleur; mais la température continuant.à s'élever, il perd alors 3-4-3 pour 100 d'eau, devient d'abord rouge, puis jaune par le refroidissement : il se comporte donc comme de l'oxyde de plomb ordinaire le précipité blanc est
des dissolutions peuvent consister en cris'aux gros ou petits, ou en petites sphères qui s'usent ordinairement l'une contre l'autre, ou bien en masses agglutinées, attendu que les points matériels isolés ne se réunissent point pour former des cristaux, mais sont maintenus adhérents à distance par l'interposition de l'eau à la manière de deux
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A la même temde l'hydrate de plomb 2 Pbd, pérature, on obtient doncroxyde de plomb anhydre
lorsqu'il peut cristalliser, et combiné à l'eau lorsqu'il se produit dans des circonstances où la cristallisation ne peu t s'effectuer; l'affinité chimique entre -l'eau et l'oxyde , qui est anéantie par une température de r oe°, est également anéantie à la température ordinaire ,parla forée de cristallisation: Ce fait explique comment l'anhydrite peut se rencontrer,
dans la nature , dans des dépôts formés évidemment par les eaux ; seulement, pour l'anhydrite, il faut chercher à déterminer les circonstances encore inconnues dans lesquelles la cristallisation du sulfate de chaux anhydre peut s'effectuer à une basse température. Il est assez rare que la force de cristallisation l'emporte sur l'affinité Chimique; on observe, au contraire, toujours, que la force en vertu de laquelle des corps solides se dissolvent ou prennent l'état gazeux , est affaiblie par la force de cristallisation.; c'est pourquoi, lorsqu'une cris-
tallisation s'effectue par la voie humide ou par la. condensation d'une vapeur , les cristaux qui se forment vont toujours se joindre aux cristaux déposés. Les précipités qu'ils forment dans
lames de verre dont la surface est humectée
d'eau, et qui sont séparées l'une de l'autre par l'eau dans toute l'étendue de leur surface. Ces
masses peuvent, sous le microscope, se présenter en flocons gélatineux ou en granules; elles sont flexibles tant qu'elles sont humides; quand l'eau interposée est expulsée, elles tombent en poudre ou forment des masses vitreuses. A l'état humide, ces masses ont les propriétés physiques des tissus végétaux et animaux ; le même genre de structure se présente donc , contre l'opinion commune aussi bien dans les corps organisés que dans les corps inorganiques. Un grand nombre de précipi-
tés offrent cette structure : par exemple, l'alumine, le carbonate de plomb, etc. ; ces précipités
sont beaucoup plus solubles dans certaines dissolutions que s'ils possédaient une structure cristalline. Lorsqu'on les agite avec ces dissolutions, ils se dissolvent ; mais peu à peu la partie dissoute se sépare de la liqueur à l'état cristallin, de sorte que la masse entière se trouve peu à peu convertie en cristaux. Le sel ammoniac se combine avec le bichlorure de mercure pour former le sel alembroth Az4-161PC1'+12HgC1"+II'0, dont la forme coïncide avec
celle du chlorure de mercure et de potassium KC1"-E2I1gC12+I-P0 examiné par Bousdorff. Le bi-
chlorure de mercure se combine avec l'ammonia-