Annales des Mines (1841, série 3, volume 19) [Image 265]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

D24 barre. MI, oreilles pour recevoir le crochet b attaché à la S, du cylindre, dans lesquelles on passe la cheville en terre de la

quand on place la barre T. U, chaîne de suspension barre. V, poignée de la barre.

EXTRAITS.

525

La silice , lorsqu'il s'en trouve par mélange dans les aluminates, reste en suspension dans le sulfate alcalin fondu , sans qu'il s'en dissolve la moindre trace.

par 66. De l'analyse des ALUMINATES NATURELS; 222, ( Journ. d'Erdmann , M. II. Rose. p. 353.)

67. Sur la pré,cupitation de quebines OXYDES MÉTALLIQUES par l'eau, par M. H. Rose. (Annales

On sait que les aluminates naturels, le spinelle, le pléonaste , la gahnite , le corindon, le saphir et sont extrêmement difficiles à attaquer. le Abich a découvert un très-bon moyen, qui conrubis' siste à employer le carbonate de baryte, mais ce moyen exige que l'on opère à une haute température dans le fourneau de Sefstrôme. J'ai trouvé que tous les aluminates, sans exception, se laissent attaquer avec une étonnante facilité chauffant par le bisulfate de potasse, même en ne

moine subissent la décomposition par l'eau déjà à la température ordinaire ; mais il y a des bases qui ne sont séparées de leursacides par l'eau qu'à une température élevée. De ce nombre il faut citer en première ligne le peroxyde de fer, qui est précipité par l'eau, à une température élevée, de la plupart de ses dissolutions neutres à l'état de

qu'au feu de lalampe à alcool à double courant d'air. On pulvérise le minéral dans un mortier d'acier, de on le met sans le porphyriser dans un creusetl'on de bisulfate de potasse , et platine avec un excès chauffe au rouge jusqu'à ce que la dissolution soit

complète. Ordinairement un quart d'heure suffit. J'ai traité par ce moyen plusieurs variétés de corindon, de spinelle d'Oker en Suède et la gahnite de Fahlun , et j'ai reconnu que ces minéraux ne renferment pas la plus petite trace de silice, et qu'ils donnent avec le sulfate de potasse une masse fonduie parfaitement homogène. La silice que l'on indique presque toujours comme l'un des éléments accidentels des aluminates, pro-lesvient évidemment des mortiers d'agate dans quels on les porphyrise.

de chimie, t. 74, p. 72.)

Les sels de bismuth, de mercure et d'anti-

sels basiques. Plus la dissolution du sel est étendue,

mieux le peroxyde de fer se précipite, et plus la. température à laquelle la précipitation commence est basse ; de sorte que, d'après Scherer, si la liqueur est étendue jusqu'à un certain degré, on ne trouve presque plus de fer dans la dissolution. Comme les bases plus énergiques ne sont pas précipitées par l'eau , même à la température de l'ébullition , on s'est servi de cette propriété du peroxyde de fer pour le séparer des oxydes de nickel et de cobalt et d'autres oxydes métalliques. On peut

même le séparer par ce moyen de l'alumine, qui lui ressemble sous tant de rapports, mais qui est une base bien plus énergique. Plusieurs substances qui jouent le rôle de bases vis-à-vis des acides énergiques et le rôle d'acides vis-à-vis des bases fortes, se comportent avec l'eau