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ROCHES ET MINÉRAUX
de lamelleuse, dont l'aspect se rapprochât le plus Mais comme celui des trapps hydratés des Féroé. carbonatée dissépeu de 'chaux il se trouvait un pouvais déminée à l'intérieur de la roche, je nesimple calciterminer la quantité d'eau par une distillation. nation, j'ai été obligé de le faire par l'un à grandes . deux échantillons, J'ai opéré sur l'autre lames qui m'a fourni 4, 15. p. of° d'eau, La densité à petites lames qui m'en a donné 2, 10. moyenne était 3,o4. trappéenne de l'Islande
Ainsi la formation roches que celle parait composée des mêmes extérieur est très-semdes Féroé ; leur aspect
est le même, et il blable, l'élément feldspathique renferment de l'eau. y en a dans les deux pays qui rajouterai qu'en Islande, de même qu'aux -Féroé, intercalés entre- les coulées de trapp, on trouve très-analogue à de Petits bancs d'un dépôt tufacé , griscelui des FérOé , ayant les mêmes couleurs,
jaune , verdâtre et rouge de brique, paraissant
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formé des mêmes éléments,-ayant la même strucvégéture arénacée et contenant aussi des débris parait taux et du lignite. Ainsi l'analogiesemblentcompréplète, ces deux formations ignées etil senter la même composition 'minéralogique, produites à la est vraisemblable qu'elles se sont même époque.. -
Il serait intéressant de rechercher comment
période des éruptions en Islande s'est continuée la s'est fait le passage ,des coulées ignées, comment coulées de lave, quels sont les trappéennes aux accompagné ce passage, et phénomènes qui ont dans quels changements progressifs se s'ont opérés émané du
la composition des produits qui ont laboratoire souterrain.
569 Après avoir fait l'examen comparatif des trapps Comparaison de l'Islande et des Féroé, j'ai voulu comparer ces 11'0,1:: ettr'd17._s derniers avec les roches semblables de l'Ecosse ethride. DES !LES FÉROE.
de l'Irlande. Pour les caractères qu'il est possible d'apprécier d'après l'aspect extérieur ,je n'ai point trouvé une ressemblance aussi grande que celle dont j'avais été frappé dans la comparaison des
produits de l'Islande; et les essais que l'on peut faire sans entrer dans des analyses détaillées ne me paraissent point assez caractéristiques pour établir une identité. Voici le résultat de ces essais': tous les trapps sont facilement fusibles au chalu-
meau: et donnent un émail noir, plus ou moins foncé ; la plupart sont sensiblement magnétiques. En essayant l'action des acides, on reconnaît qu'ils sont attaquables complétement , et généralement ils s'attaquent avec plus de facilité que les trapps des Féroé. j'ai pu faire la détermination de l'élément -feldspathique avec certitude : cet élément offre beaucoup de ressemblance extérieure avec
celui des Féroé : l'angle rentrant, la solubilité
dans les acides et la présence de la chaux en forte proportion suffisent pour le caractériser comme
du labrador. Ce feldspath est quelquefois trèsabondant dans lés trapps de l'Écosse, et souvent il est tellement concentré qu'il constitue ii lui seul
presque toute la roche, ainsi que cela a lieu au mont North- Berwicklaw , près d'Edimbourg. L'identité du feldspath étant constatée, il restait à reconnaître si parmi ces trapps il y en a qui contiennent de l'eau de combinaison. Pour cela j'ai
choisi ceux dont la structure fût .un peu lamelleuse et dont l'aspect différât le moins des trapps
hydratés des Féroé:. Comme la plupart renferment un peu de chaux carbonatée en parties in-