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OUTILS POUR LES SONDAGES 596 ils sont invariablement fixés au moyen de clavettes rivées a b e, et disposées l'une au-dessous de l'autre dans des plans différents (fig. 5 et 7 ). Au lieu de cylindres pleins pour ajuster les emmanche-
menis aux tiges creuses, on peut, afin de diminuer le poids, terminer les emmanchements par des boîtes M.NO,M'N'O' (fig. 9), filetées intérieurement et se vissant aux extrémités des cylindres creux PP' , filetées extérieurement.
Les fers creux ne se débitant dans les fabriques qu'en petites longueurs, il faut, pour éviter d'aug-
menter la dépense et le poids en multipliant
les emmanchements, tarauder extérieurement les bouts correspondants de deux tiges différentes, sur une longueur égale. Un manchon hexagonal QRST (fig. Io ) taraudé intérieurement et double en hauteur de chacun des deux bouts filetés ab,bc, se visse à l'un et à l'autre successivement ; et leur jonction se fait ainsi en son milieu aux points d b e.
Les tiges en bois ayant un grand diamètre et
perdant dans l'eau une partie de leur poids égale à celui du volume d'eau qu'elles déplacent sont plus légères et plus maniables. C'est donc un avantage qui simplifie encore l'exécution des travaux. Mais il n'est pas possible de roder en employant la coulisse et les tiges de bois : c'est pour cela que nous avons imaginé l'usage de tiges en fer creux, qui, déplaçant plus de trois fois le volume de leur cube, ne pèsent dans les sondages, généralement rem-
plis d'eau, que moitié de leur poids; ce qui per-
met, en conservant toute la force nécessaire,
d'alléger utilement le poids de la sonde tant pour la montée que pour la descente. Au lieu du balancier AB, on potinait se servir
DE GRANDES PROFONDEURS.
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du levier A'B' en le prolongeant jusqu'en S et en Je chargeant à son extrémité S d'un contre-poids analogue à celui que nous avons décrit plus haut. L'effet théorique est le même , et ce mode de battage parait plus simple; niais les secousses qu'il donne au treuil doivent lui faire préférer l'autre mode, qui, bien que plus compliqué, est moins fatigant et d'un plus facile emploi. Le système de levier-romaine combiné avec les tiges en bois, les tiges en fer creux et la soupape à corde, résout le grand problème de la difficulté des forages. En rendant le sondeur toujours maître du poids de sa sonde, il permet aujourd'hui l'exécution de ces travaux à toute profondeur ; mais il nécessite un équipage de sonde coûteux. Pour un sondage de 600 mètres, nous estimons qu'il faut
des outils de cinq diamètres , quatre séries de tuyaux de retenue, et que le prix d'un équipage, ainsi parfaitement composé, est de 4o,000 fr.