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SUBSTANCES MINÉRALES.
EXTRAITS.
avec le chlorure dans les mêmes minerais , mais sans qu'il y ait entre les deux substances de mélange intime.
quée par l'ammoniaque ; mais quand on la fait
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80. Analyse d'un produit métallurgique riche en ARGENT; par M. P. Berthier.
Cette matière a été extraite du minerai de Guanaxuato ( Mexique ) par M. Becquerel ,
moyen de ses procédés électro-chimiques.. Elle contenait tout l'argent, tout le plomb et tout le cuivre que renfermait le minerai. C'est une poudre pesante , d'un gris de cendre foncé, qui prend un certain éclat métallique sous le brunissoir. Telle qu'elle sort de , elle est imprégnée de sel marin ; mais avant de l'analyser, on fa débarrassée de ce sel, en la tenant pendant plusieurs jours en ébullition dans de l'eau pure il s'est dissous en même temps une très-petite quantité de chlorure de plomb, mais l'eau ne lui a pas enlevé la plus petite trace de cuivre. En traitant la matière ainsi lavée par de l'acide acétique bouillant, il y a effervescence ; il se dissout du plomb et du cuivre, et l'on trouve dans la liqueur une certaine quantité de chlore. Si l'on fait ensuite digérer le résidu argentifère dans de l'ammoniaque , l'alcali dissout une quantité très-
notable de chlorure d'argent. Enfin, en traitant après cela ce résidu , lavé, par de l'acide nitrique pur, on dissout de l'argent et seulement une trace
de plomb sans cuivre, et il reste une matière rouge qui se compose d'un mélange de sable quartzeux et d'oxyde de fer. La poudre métallique n'est que faiblement atta-
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digérer dans une dissolution de carbonate d'ammo-. niaque , tout le cuivre se dissout, et la liqueur renferme la totalité du chlore, ainsi que le chlorure d'argent. L'analyse donne : Argent. Chlorure d'argent. Plomb. Cuivre. Chlorp.
Oxygène et acide carbonique. Sable et oxyde de fer.
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0,1160 0,0040 0,6250 0,0720 0,0085 0,1395 0,0350 1,0000
Le cuivre et le plomb se trouvent en totalité dans cette matière, partie à l'état d'oxychlorure et partie à l'étai de carbonate; il n'en reste pas à l'état métallique. On voit par là que ces deux métaux , se trouvant dans un état de division intime, imbibés d'une dissolution de sel marin, et
exposés en même temps à l'action de l'air, sont
promptement attaqués, et qu'ils prennent simultanément de l'oxygène et de l'acide carbonique à l'air et du chlore au sel marin : la soude mise à nu reste sans doute dans l'eau à l'état de carbonate. Enfin, dans ces circonstances, l'argent lui-même est en partie chloruré. On a remarqué que quand on faisait fondre immédiatement la poudre argentifère dans une coupelle , on perdait près du dixième de l'argent qu'elle contient ; cela provient, sans aucun doute, de ce que le chlorure d'argent tout formé se volatilise , et ensuite de ce qu'il s'en produit une nouvelle quantité, qui se volatilise également, par la réaction de l'argent sur le deutochlorure de cuivre